9e congrès du PJD : un rendez-vous décisif pour un parti en quête de reconstruction    Le Congrès national du PJD sauvé par la générosité des sympathisants    SIAM 2025 : convention TOURBA-CAM pour l'accompagnement des agriculteurs    Meknès célèbre les champions de l'élevage marocain au SIAM 2025    Au moins 400.000 personnes ont assisté aux funérailles du pape    Fouzi Lekjaa nommé premier vice-président de la CAF    Espagne : le FC Barcelone s'adjuge sa 32è Copa Del Rey    Le temps qu'il fera ce dimanche 27 avril 2025    Istanbul anatolienne...quand la ville dévoile son âme    Belgrade : la photographe Dolores Leila Vukanovic rend hommage à la beauté du Maroc    SIEL 2025 : Le Prix National de la Lecture décerné à 10 lauréats    Une délégation française à Dakhla explore les opportunités d'investissement    Diaspo #386 : Ayman Ramdani, le sport et la culture pour l'autonomisation des jeunes    Akhannouch représente le roi aux funérailles du Pape François    Diaspo #386: Ayman Ramdani, el deporte y la cultura para la autonomía de los jóvenes    Niger condemns Algeria's migrant deportations    Sahara : Tebboune claims he forced Spain to reconsider its support for Morocco    Un opposant à la marocanité du Sahara convié au congrès du PJD    Gard : Piste islamophobe dans le meurtre d'un fidèle dans une mosquée    Sahara : Tebboune affirme avoir contraint l'Espagne à réviser son soutien au Maroc    Grand Prix Moulay El Hassan : Les anges gardiens du meeting    Congrès du Parti de la Justice et du Développement : d'une tribune politique à une plateforme portant atteinte aux constantes nationales    Affrontements armés dans les camps de Tindouf... Des images révèlent la tension    15ème édition du Concours National pour la sélection de la meilleure qualité d'huile d'olive vierge extra au titre de la campagne oléicole 2024/2025    Le congrès du Parti de la Justice et du Développement provoque la colère des Marocains en raison des positions de ses invités    Pâturage nomade et dommages à Agadir : Le PPS interpelle l'Intérieur    Dakar accueille le premier Forum de l'Afrique de l'Ouest pour renforcer la coopération avec la Chine dans les domaines du développement et de la modernisation    Leila Benali met en lumière à Londres la Vision Royale en matière de souveraineté énergétique    Un parti marocain ouvre ses portes à une figure hostile à la marocanité du Sahara    COMEDIABLANCA : quand l'humour marocain s'affirme comme une force culturelle majeure    Ligue 1 : Le PSG perd et le match et son invincibilité en Ligue 1 !    Faire du numérique et de l'IA un levier de productivité durable au Maroc – Une approche systémique appliquée    CAN (f) Futsal Maroc 25 : Le Cameroun repêché pour les demi-finales    500 Médecins Généralistes en Réunion de formation médicale continue à Tanger    Le fonds MCIII Al Razi Ltd revoit sa position dans Akdital    Autocaz : un 4e anniversaire sous le signe des bonnes affaires    La météo pour ce samedi 26 avril    Sahel : Le Niger dénonce les expulsions de migrants par l'Algérie    Congrès du PJD. Le casse du siècle    Averses orageuses avec grêle locale et rafales de vent, vendredi dans plusieurs provinces du Royaume    Ligue des Champions CAF : Pyramids FC rejoint Mamelodi Sundowns en finale    Résultats de la 9ème édition du Grand Prix National de la Presse Agricole et Rurale    Mawazine 2025 : Michael Kiwanuka, la soul britannique sous les étoiles de Rabat    Taghazout Bay célèbre l'humour marocain et l'âme d'Edith Piaf    Algérie... La liberté d'expression à la merci des militaires    SIEL 2025 : Des illustrateurs marocains valorisent le patrimoine de Rabat    La Chine dément toute négociation commerciale avec Washington : pas de consultations ni d'accord en vue    CAN futsal : Le Maroc bat le Cameroun et file en demi-finale    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Macron vs Le Pen : quinze jours pour convaincre les Français
Publié dans Les ECO le 12 - 04 - 2022

Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se retrouvent face-à-face au second tour de l'élection présidentielle. Si le président sortant est donné vainqueur par les sondages, la dirigeante de l'extrême droite se voit déjà dans le fauteuil présidentiel.
La droite laminée, la gauche qui boit la tasse, l'extrême droite qui rebondit... et un nouveau duel entre Emmanuel Macron (La République en marche) et Marine Le Pen (Rassemblement national). Un scénario dont personne ne voulait et qui prouve à quel point les électeurs français sont désabusés. Un sentiment bien exprimé par l'essentiel de la presse française, au lendemain du premier round de l'élection présidentielle.
«La disruption et le social-populisme se retrouvent face à face à l'issue d'un premier tour (presque) couru d'avance et d'une campagne atone, voire aphone. Comme si rien ne s'était passé pendant le quinquennat marqué par les événements les plus inquiétants que le pays ait connu depuis des décennies», écrit notamment ainsi Sophie Leclanché dans La Montagne.
Les quotidiens de gauche s'en désolent également : «Cette fois, ça craint vraiment», titre Libération en Une sur fond noir. «Pas elle», placarde L'Humanité, avec deux L figurés par les flammes du logo du Rassemblement national dirigé par Marine Le Pen.Devant l'offensive du Rassemblement national, Emmanuel Macron, qui s'était peu impliqué dans la campagne avant le premier tour en raison de la guerre en Ukraïne, a pris, dès lundi matin, son bâton de pèlerin «pour rasssembler, au-delà des différences dans un grand mouvement d'unité et d'action». «Rien n'est joué», a dit Emmanuel Macron et «le débat que nous aurons pendant 15 jours sera décisif pour notre pays et pour l'Europe», a-t-il déclaré devant ses partisans.
Un message entendu aussi par les finalistes Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise), l'écologiste Yannick Jadot, la socialiste Anne Hidalgo et le communiste Fabien Roussel, notamment, qui appellent «à faire barrage à l'extrême droite». «Il ne faut pas donner une seule voix à Marine Le Pen», a répété à ses partisans Mélenchon. Marine Le Pen, qui se sent pousser des ailes, pensant qu'elle fera mieux qu'en 2017, invite «tous ceux qui n'ont pas voté pour le président sortant à la rejoindre». Déjà, elle est assurée du soutien d'Eric Zemmour (parti Reconquête) et du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan.
L'abstention, un adversaire de taille
Des premiers sondages réalisés dimanche soir en vue du second tour donnent Emmanuel Macron vainqueur, soit de justesse (51-49% selon Ifop-Fiducial), soit un peu plus largement (54-46% pour Ipsos) mais dans tous les cas de manière beaucoup plus étriquée qu'en 2017 quand il l'avait emporté avec 66% des votes.
Deux principaux défis se dresseront sur la route des deux prétendants: l'abstention qui a été très forte, aux alentours de 25%, et le report de voix qui est incertain, tant est vive la défiance des Français envers la politique et pour certains envers la politique menée par Emmanuel Macron, qu'ils qualifient de «président des riches».
Rappelons qu'il y a cinq ans, un quart du l'électorat n'avait pas voulu départager Macron et Mme Le Pen, et quatre millions de Français, soit près d'un inscrit sur 10, avaient préféré voter blanc ou nul. Le moment clé de ces deux semaines de campagne sera le 20 avril, date du traditionnel débat télévisé de l'entre-deux tours.
Tous les Français gardent en mémoire la leçon donnée par Macron à Marine Le Pen. Mais cette année, la fille de Jean-Marie Le Pen semble mieux préparée. «Ce qu'elle a réussi en trois mois peut fonctionner sur ces deux semaines», disait récemment son directeur adjoint de campagne Jean-Philippe Tanguy.
La droite s'effondre
Valérie Pécresse, sèchement éliminée dimanche de la présidentielle, a déclaré qu'elle voterait «en conscience» pour Emmanuel Macron au second tour face à Marine Le Pen, alors que son parti est menacé d'implosion après cette seconde élimination consécutive au premier tour. Les Républicains atteignent leur plus bas historique au premier tour de cette présidentielle, loin des 20% de François Fillon en 2017, avec un score autour de 5% pour Pécresse, vainqueur de la primaire de la droite à l'automne.
Elle n'a ensuite cessé de perdre du terrain dans les sondages tout au long de sa campagne, également marquée par l'absence de soutien de l'ancien président Nicolas Sarkozy. Le parti Les Républicains (LR), qui arrive même derrière Eric Zemmour, est divisé maintenant sur la marche à suivre. Lundi, Valérie Pécresse a appelé aux dons financiers au nom de la «survie de la droite républicaine».
«J'ai besoin de votre aide d'urgence d'ici le 15 mai pour boucler le financement de cette campagne présidentielle», a-t-elle lancé devant les médias, alors que les frais de campagne sont remboursés par l'Etat français à condition d'obtenir au moins 5% des suffrages. «Il en va de la survie des Républicains et au-delà de la survie de la droite républicaine».
Mélenchon en tête au maroc
Habituellement orientés à droite, les Français du Maroc ont cette année donné la majorité de laeurs voix au candidat de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Selon les premiers résultats, la droite a perdu 19 points au profit de la gauche qui gagne 13 points et du centre (+6 points). L'effondrement de la droite provient essentiellement du parti des Républicains qui termine à 3,5% contre 29% en 2017. Du côté de la gauche, Jean-Luc Mélenchon passe de 26% en 2017 à 40% le 10 avril 2022. Dans le détail, ce dernier a obtenu 40,29% des voix, devant Emmanuel Macron (37,9). Marine Le Pen a eu 4,5%.
Sami Nemli avec Agence / Les Inspirations ECO


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.