Selon l'étude menée par le cabinet Mazars sur la concurrence dans le secteur bancaire, commanditée par le Conseil de la concurrence et présentée ce matin, il existe une situation d'oligopole. Aussi, les banques marocaines ne ciblent pas toutes la même clientèle. Elles proposent donc des grilles tarifaires différentes qui s'ajustent à chaque segment. Aucune entente sur les prix n'est donc avérée. Ainsi, «il existe une forte concurrence dans le secteur bancaire au Maroc». C'est le résultat en substance d'une étude. «La forte compétition entre les banques a donné lieu à une forte baisse des taux d'intérêt et des commissions pratiqués par celles-ci entre 2005 et 2011», souligne Kamal Mokdad, associé gérant au cabinet Mazars. Cette compétition est influencée par l'augmentation du taux de bancarisation au Maroc, qui est aujourd'hui de 54%. Cela a poussé un certain nombre d'opérateurs à chercher de nouveaux relais de croissance sur le continent comme Attijariwafa bank, BCP et BMCE Bank. Plus de détails sur le numéro des ECO disponible en kiosque demain !