L'essentiel de la cote Au terme de la première séance hebdomadaire, le marché se ressaisit légèrement. À la clôture, les indices phares de la place avancent de 0,53%, à 8.880,33 points pour le Masi et de 0,51%, à 7.229,43 points pour le Madex. Dans ces conditions, leurs variations annuelles s'établissent à -5,12 % pour le Masi et de -5,05% pour le Madex. Du côté volume, le marché a drainé un flux global de seulement 36,7 MDH entièrement échangés sur le marché central actions. Au registre des valeurs les plus liquides, on notera le titre BMCE, avec un volume de 9,4 MDH. Il est suivi de Minière Touissit et de BCP avec des volumes respectifs de 4,6 et de 4,3 MDH. Coté variations, Delattre Levivier Maroc arrive en tête des plus fortes hausses de la séance. L'action gagne ainsi 6% et clôture à 228,85DH. Alliances et CDM progressent également de 6% chacune et s‘échangent à 519,40 et à 508,80 DH respectivement. À l'inverse, Stroc Industrie accuse de la plus forte baisse de la séance soit 6% et clôture à 57,34 DH. Diac Salaf et CTM reculent respectivement de 6 et de 5,17 % et traitent à 51,70 et à 170,60 DH. Un nouvel instrument à la Bourse de Casablanca Décidément, la Bourse de Casablanca met les bouchées doubles en matière d'innovation pour drainer le maximum de flux transactionnel. L'ordre au marché, appelé aussi «à tout prix», devra faire son entrée en Bourse à partir du lundi 4 mars prochain. L'ordre "au marché" est destiné à être exécuté aux différents prix sur le carnet d'ordre selon les conditions du marché. Il est prioritaire sur tous les autres types d'ordres. Son exécution ne comporte pas de limite de prix, il engage le donneur d'ordre à acheter ou vendre la quantité de titres spécifiée par lui à n'importe quel prix. Récolte d'avoine en baisse en Europe À Chicago, le boisseau d'avoine titille les 4 dollars Parmi les Européens, sur la précédente récolte, deux des trois principaux pays exportateurs, la Finlande et l'Allemagne, ont publié des résultats à la hausse. La Suède faisait exception. Les producteurs finlandais ont récolté 1,07 million de tonnes en 2011-2012, +3% sur un an. Ils attendaient de meilleurs chiffres, mais 6% des champs d'avoine n'ont pas pu être moissonnés avant l'arrivée de l'hiver, d'après le ministère finlandais de l'Agriculture. En dépit du froid et de l'humidité, la qualité de l'avoine est meilleure que celle de l'année précédente (avec au minima 58 kg/hectolitre). En Suède, le ministère de l'Agriculture a revu à la baisse le bilan 2011-2012 à 745.000 tonnes. Le recul de 1,7% tient à un automne pluvieux qui a laissé d'importantes surfaces semées non récoltées, dans le nord du pays, comme en Finlande. Le rendement de 3,82 tonnes par hectare est inférieur à celui de 2011. Néanmoins, des surfaces plus étendues donnent au final une récolte plus consistante de +8% sur un an. En Allemagne, la récolte est estimée à 760.000 tonnes, soit 21% de plus qu'en 2011. Les surfaces (+3.000 hectares) et les rendements ont augmenté (5,2 tonnes par hectare, contre 4,3 en 2011). L'euro progresse face au dollar, le yen et la livre sont sous pression Hier, vers la mi-journée, l'euro valait 1,3236 dollar contre 1,3189 dollar vendredi soir. L'euro se reprenait face au dollar lundi, dans l'attente du résultat des élections en Italie, tandis que le yen était sous pression, à quelque jours de la nomination du nouveau chef de la Banque centrale nippone et la livre baissait après l'abaissement de la note du Royaume-Uni. Vers la mi-journée, l'euro valait 1,3236 dollar contre 1,3189 dollar vendredi soir. L'euro progressait face à la devise nippone, à 124,15 yens contre 123,18 yens vendredi soir. Les investisseurs avaient les yeux tournés vers l'Italie où se poursuivait lundi un scrutin dont l'issue est très incertaine, face à la percée attendue d'un vote protestataire contre les mesures d'austérité mises en place par le gouvernement sortant de Mario Monti. «Il y a de gros enjeux, l'Italie étant la troisième économie de la zone euro, le troisième plus gros marché mondial de la dette souveraine et la santé de son secteur bancaire a une importance au niveau mondial», commentait Anita Paluch, analyste chez Gekko Markets. «L'humeur sur le marché est bonne, car les courtiers se concentrent sur le meilleur scénario possible: c'est-à-dire une victoire du Parti démocrate de Pier Luigi Bersani, qui permettrait la poursuite des réformes mises en place par Mario Monti», expliquait Mme Paluch. Pour l'instant, cette perspective soutient l'euro, «mais si les résultats (des élections) ne sont pas aussi clairs qu'attendu, le marché serait déçu», ce qui pénaliserait la monnaie unique européenne, prévenait Mme Paluch.