Tout en soulevant les «points de vigilance» sur certains problèmes dont souffre l'industrie, le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Aâmara, pointe du doigt le foncier industriel qui retarde, selon lui, l'investissement étranger au Maroc. Intervenant lors de la réunion du comité de pilotage du «Pacte national pour l'émergence industrielle» (PNEI), qui s'est tenue vendredi 15 février à Rabat sous la présidence du chef de gouvernement, le ministre soulevait en effet les problématiques relevant du foncier, en l'occurrence la spéculation financière, les blocages administratifs ou encore les conflits sociaux. Le foncier industriel freine l'investissement, poussant des groupes étrangers à renoncer à leurs projets au Maroc. Par conséquent, il est primordial de mettre en avant l'impact économique et social dudit pacte qui a permis une augmentation annuelle d'environ 7% des emplois pour la période 2009-2015.