Le Conseil national du parti de la balance d'accord, à l'unanimité, pour participer au nouveau gouvernement. Il s'attend à ce que son niveau de participation reflète, objectivement, les résultats des élections. Les militants du parti de la balance ont répondu favorablement à l'offre qui a leur été faite par le Chef du gouvernement nouvellement désigné, Aziz Akhanouch, en vue de participer à la future majorité gouvernementale. En effet, à l'issue d'une réunion en visioconférence tenue à huis clos, et qui aura duré plus d'une heure, le «Parlement» du parti de la balance a marqué son accord, à l'unanimité, pour participer au gouvernement. Il a mandaté, à cet effet, son secrétaire général, Nizar Baraka, pour mener les négociations avec le RNI, chef de file de la majorité. L'objectif est de sceller une alliance partisane en perspective du prochain mandat, visant, principalement, à se pencher sur les questions relatives à l'ingénierie gouvernementale, la convergence des programmes ainsi que la répartition des portefeuilles ministériels. Le parti de la balance, qui a réalisé un score historique, a estimé, dans un communiqué publié à cette occasion, que «la prochaine étape passe par la constitution d'un gouvernement fort, solidaire et harmonieux, capable de mettre en œuvre, efficacement, le Nouveau modèle de développement, en rupture avec la crise économique et sociale, et à même de restaurer la confiance dans les institutions». Le PI considère que le respect du choix des citoyens implique celui des résultats des urnes, «afin d'en préserver la crédibilité, et de lui conférer son véritable sens démocratique». La décision du parti d'intégrer l'équipe gouvernementale, se base, en conséquence, sur la légitimité populaire de la majorité, avec comme souci majeur, la convergence des programmes de la future coalition. À souligner que la décision prise par le Conseil national du parti de la balance vise à associer l'ensemble de ses composantes dans le projet de mandat, pour les cinq prochaines années, y compris les élus régionaux et communaux. Cette décision sera aussi de nature à donner aux instances parallèles du parti un nouveau souffle, le statut d'opposants les ayant longtemps cantonnés dans un rôle de simple force de proposition. L'objectif étant, désormais, d'assumer, à nouveau, un rôle d'avant-garde dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques. La prochaine étape des pourparlers, entre le Chef du gouvernement désigné et le secrétaire général du parti de l'Istiqlal, devrait donner plus de visibilité quant aux délais d'officialisation de la nouvelle alliance ainsi que pour ce qui est des actions conjointes à entreprendre en vue d'accélérer la mise en place de la nouvelles ingénierie de l'Exécutif. Younes Bennajah / Les Inspirations ÉCO