Le patronat et le syndicat se mettent d'accord. C'est à travers un pacte social qu'ils le font. En effet, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l'Union marocaine du travail (UMT) ont signé, ce lundi à Casablanca, un pacte social pour une compétitivité durable et un travail décent. Ce pacte social, signé par la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah Chaqroun et le secrétaire général de l'UMT, El Miloudi El Moukharek, vise de ''développer la compétitivité de l'entreprise marocaine, dans un climat de confiance, de tranquillité et de nationalisme''. Les signataires s'engagent à travailler dans une perspective de consensus et à construire un plan de progrès économique et social en apportant des solutions concrètes dans quatre champs. Il s'agit en l'occurrence de la prévention et de la gestion des situations conflictuelles, du dialogue social, de la promotion du champ conventionnel, de la conformité sociale des relations et des conditions de travail, ainsi que de la promotion de l'emploi et de la compétitivité. Ledit pacte ambitionne également de s'engager à initier des formes nouvelles d'emploi dans le cadre d'une flexibilité responsable, issue d'une concertation entre les partenaires. Il veut aussi faire de la formation professionnelle continue un véritable atout de croissance économique et de promotion sociale, ainsi que de créer de meilleures conditions de collaboration avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) et l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), pour un accompagnement efficace des parcours d'intégration des salariés en recherche d' emploi. Les signataires ont décidé, à cet égard, de mettre en place un comité de suivi exécutif et des commissions techniques qui proposeront des objectifs, un agenda social et un calendrier.