L'Alliance des Economistes Istiqlaliens « regrette le manque de netteté et de clarté » dans la définition des objectifs nouveaux de la politique économique du royaume. Telle est la position exprimée ce mardi, en fin d'après-midi, par président Adil Douiri, lors d'une rencontre avec la presse. « Nous attendions que la loi de finances soit une opportunité pour le gouvernement de rassurer les investisseurs et donner une visibilité sur les orientations macro-économiques, mais ce n'est pas le cas, et nous en sommes déçus », a laissé entendre, en substance Adil Douiri. Les économistes de l'Istiqlal fustigent le choix du gouvernement de concentrer « ses investissements sur les infrastructures de base plutôt que [sur les] infrastructures de production de richesse et de chiffre d'affaires à l'export ». Autre point important, l'Alliance de l'Istiqlal estime que le déficit de 4,8% du PIB en 2013 projeté par le gouvernement est peu réaliste, et table plutôt sur un déficit de 6%. Enfin, les économistes de l'Istiqlal défient aussi le gouvernement sur le montant de la compensation dont ils estiment qu'il atteindra 50 MMDH, au lieu des 40 prévus par le PLF.