Le Maroc est l'invité d'honneur de la 58e édition du Festival du cinéma de Valladolid «Seminci». Ce rendez-vous cinématographique, qui aura lieu l'année prochaine, a souligné le directeur de cet événement, Javier Angulo, tient compte du «développement du Maroc et de son cinéma qui sont des éléments intéressants à suivre». Il a aussi présenté le bilan de la 57e édition du Festival qui a eu lieu du 20 au 27 octobre et qui a attribué son Grand Prix au film marocain «Les chevaux de Dieu», de Nabil Ayouch. Ainsi, a-t-il expliqué, les organisateurs du festival souhaitent présenter lors de la prochaine édition les meilleures productions cinématographiques marocaines des deux dernières décennies. Le cinéma marocain est un moyen de connaître de près la réalité du royaume et de son évolution, a ajouté Angulo, qui a tenu à féliciter Nabil Ayouch pour son prix «mérité». Angulo a, en outre, mis en exergue le succès de la 57e édition du Festival du cinéma de Valladolid, en dépit des problèmes financiers, précisant que plus de 60.000 spectateurs ont assisté aux projections. Une vingtaine de longs métrages et de films documentaires et une dizaine de courts métrages de différentes écoles cinématographiques ont été projetés dans le cadre de la section officielle de la 57e édition du Seminci dont est sorti vainqueur «Les Chevaux de Dieu» de Nabil Ayouch. Ce film, qui a représenté le Maroc à la 65e édition du Festival international du cinéma de Cannes, relate l'histoire des auteurs des attentats de Casablanca, tous issus du même bidonville, Sidi Moumen, où ils menaient une vie chaotique (drogue, violence, chômage, désespoir) jusqu'à ce qu'ils soient recrutés pour commettre des actes terroristes.