L'arrêt de nombreux chantiers de construction durant la crise sanitaire de la Covid-19 a eu des effets conséquents sur les activités de Delattre Levivier Maroc (DLM). Dans ce contexte de crise sanitaire, le groupe a vu son chiffre d'affaires baisser de 37% au terme du premier semestre pour s'établir à 113 MDH contre 179 MDH à la même période de l'année précédente. La baisse est beaucoup plus dramatique après avoir comparé l'activité du groupe entre le deuxième trimestre 2020 et celui de l'année précédente. Le chiffre d'affaire y a en effet connu une dépréciation de 90% pour se limiter à un chiffre d'affaires de 10 MDH contre 107, 5 MDH un an auparavant. Il faut dire que l'activité du groupe a connu une baisse importante allant jusqu'à 75% entre le premier et le second trimestre. « Les efforts de réduction de charges au cours du second trimestre n'ont pas permis de compenser la violente baisse d'activité », regrette la société. Seule bonne nouvelle, le niveau de l'endettement qui a pu se rétracter de 15% en un an. Il est en effet passé de 417 MDH à fin juin 2019 à 354 MDH à fin juin de cette année. Compte tenu d'une conjoncture difficile, le groupe n'a pas souhaité engager d'investissement significatif pendant la période de confinement. L'actif net immobilisé des comptes sociaux s'est même inscrit en baisse à 279 MDH contre 288 MDH fin 2019. Les immobilisations brutes, quant à elles, n'ont augmenté que de 151 MDH dans la période. «Avec le fort impact de la crise sanitaire, DLM présentera des résultats négatifs sur le premier semestre 2020 malgré un bon début d'année», souligne les dirigeants du groupe. En effet, DLM avait connu un premier de trimestre assez faste. À fin mars 2020, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 102 MDH contre 72 MDH à la même période en 2019 soit une hausse de 42%. Le résultat opérationnel s'est également bien comporté et ressort positif. Une performance qui a été porté par l'avancement et la réalisation d'importants projets stratégiques au niveau de DLM S.A. Le chiffre d'affaire social du premier trimestre s'est d'ailleurs bonifié de 54,7% pour atteindre 80,7 MDH. Des résultats qui, selon le top management, ont été le fruit de tous les efforts consentis depuis le jugement de la procédure de sauvegarde obtenu en décembre 2019. Une procédure qui a été engagée par le groupe, à la suite des tensions de trésorerie qui ont négativement impacté les réalisations de l'exercice 2018 et l'activité du premier semestre 2019.