Mardi 25 septembre, le groupe Alliances a procédé à la signature de l'avenant à la convention de Lixus, en présence du chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, d'Alami Lazraq et de Karim Belmaachi, respectivement P-DG et DG du groupe Alliances. Cet avenant, qui a été réalisé suite à des études menées par le groupe, ambitionne de revoir le concept initialement élaboré dans la convention. Il a cependant été pensé pour favoriser le développement rapide de la station, qui jouera ainsi un rôle dans la réalisation des objectifs de la vision 2020 pour le développement du secteur touristique, notamment dans le nord du royaume. En chiffres, la signature de cet avenant permettra la réalisation de l'objectif majeur de la station, à savoir la création d'une capacité d'hébergement de 16.306 lits, dont 4.792 hôteliers (3.134 lits en RIPT et 8.380 en résidentiel). Il y a à peine quelques mois, Belmaachi déclarait aux Echos quotidien, «pour Lixus, on revient sur le positionnement pour créer un vrai label ou thème. Nous sommes d'ailleurs très avancés sur le concept d'un Lixus site sportif». Le choix a été donc porté sur le développement d'un «resort» golfique dédié à l'accueil des activités et des compétitions de golf. Il faut dire que l'étendue de Lixus le permet. Le projet s'étend en effet sur 470 hectares à proximité du site archéologique de Lixus, avec une ouverture sur une plage de 6 kilomètres de long, tout en longeant 4,5 km de l'oued Loukkos. Il faut également signaler que le golf et son club house, faisant partie de la station balnéaire, sont opérationnels depuis juin 2011, en accueillant régulièrement des compétitions sportives. De plus, des villas et des duplex en gestion locative sont déjà proposés aux clients, plus précisément au segment «famille», cible principale de toute la station. En ce qui concerne son historique, le projet avait accusé un grand retard dans la réalisation des travaux. Ce retard était en effet dû à plusieurs éléments (www.lesechos.ma). Le surdimensionnement du site de la station balnéaire, prévu dans le Plan Azur version «vision 2010», s'est en effet conjugué à une conjoncture économique compliquée qui a rendu très difficile la finalisation du projet. Pour trouver une solution, le ministère du Tourisme était dernièrement entré en négociation avec le Fonds marocain de développement touristique, pour que celui-ci participe à l'achèvement du projet. Le ministre de tutelle avait par conséquent déclaré que l'aboutissement des négociations était «pour très bientôt».