À la clôture de la dernière séance hebdomadaire, la Bourse de Casablanca chute librement pour passer sous la barre des 8.000 points, seuls les indices se sont ressaisis tout en restant négatifs. En effet, l'indice de toutes les valeurs signe un repli de 0,73% à 9.958,38 points. Pour sa part, le MADEX régresse de 0,71% à 8.137,19 points. Ramenant ainsi leurs contreperformances annuelles à -9,70%. Quant aux indices Footsie, ils affichent le même trend de baisse. Le FTSE 15 diminue de 0,79% à 10.247,43 points et le FTSE All Liquid perd 1,12% à 8.372,47 points. Du côté de la volumétrie, le volume global ressort à 48,43 MDH, échangé entièrement sur le marché central. La volumétrie a été tirée à la hausse par BCP, Itissalat Al Maghrib et Delta Holding qui représentent près de 45% du volume dans ce marché, correspondant à des volumes respectifs de 8,34 MDH, 6,63 MDH et 6,15 MDH. Côté variations, la plus forte de la journée revient à Centrale Laitière (+6% à 1.573 DH), suivie d'HPS (+5,99% à 346,60 DH) et Sonasid (+5,94% à 1.516 DH). À contrario, la plus forte baisse de la séance a été enregistrée par Minière Touissit pour la 2ème séance consécutive (-6% à 1.739 DH), suivie de Samir (-6% à 451,20 DH) et Eqdom (-5,98% à 1.588 DH). Placement des excédents de trésorerie La direction du Trésor et des finances extérieures a lancé vendredi dernier, une opération de placement des excédents de trésorerie avec prise de pension. Ainsi, le montant placé s'élève à 3.202 MDH pour un taux de 2,65%. La durée du placement s'étale sur 3 jours. CGI valeur chère La filiale immobilière du groupe CDG est l'une des valeurs les plus chères du marché boursier. En effet, son P/E relatif à l'exercice 2011 ressort à 36,6x, un niveau très élevé eu égard d'une part à la faiblesse de son résultat et à son cours qui devrait diminuer davantage. Certes, la surévaluation de cette valeur est d'actualité depuis son introduction en Bourse en 2007. Juste après l'euphorie du marché qui s'est ralentie en 2008, le cours de la CGI se retrouve sur une courbe descendante. Sa contreperformance depuis le début d'année s'établit à -26,57%. Ces réalisations mitigées au titre de l'exercice 2011, ont accéléré la cadence de la baise de son cours. En parallèle, le «dividend Yield» est faible comparativement à celui du marché et s'élève à 2,54%. Tandis que le problème de liquidités ne se pose pas du côté des investisseurs. Le volume échangé depuis le début d'année s'établit à 598 MDH. Par ailleurs, comme toutes les sociétés immobilières, CGI pourrait profiter de la reprise du logement social. CFC serait-elle dans l'impasse ? Selon des médias africains, Casablanca Finance City (CFC) n'a toujours pas pu attirer de grandes banques internationales pour s'implanter au Maroc. Au contraire, «ces dernières préfèrent s'implanter à Dubai, Tunis ou bien Dakar», peut on lire sur l'article. Et pour cause, de nombreux obstacles s'opposent à leur installation, notamment le contrôle des changes toujours en vigueur, la profusion de projets de loi (titrisation, finance islamique...) contradictoires, sans oublier également la sous liquidité du marché financier.