Facebook, Viadeo, Linkedln, XING ...les réseaux sociaux et professionnels font désormais partie de notre quotidien. Ils séduisent des milliers d'internautes de tous âges et surtout de toutes catégories socioprofessionnelles. Chez nous, certaines ne font plus abstraction de ce riche vivier de ressources humaines. «Un gain de temps», comme en témoigne Amine Bennis, responsable du recrutement chez Méditelecom. Pour l'heure, ces sites sont utilisés de manière presque officieuse par les recruteurs de la place en quête de perles rares. Pas de doute, Viadeo et Facebook constituent les plateformes les plus privilégiées pour les professionnels. Elles représentent un outil «pratique pour dénicher de bons profils». Du moins si l'on en juge par les propos du recruteur de l'opérateur télécom. Des résultats satisfaisants Amine Bennis qui a investi les réseaux sociaux, il y a à peine deux ans, ne cache pas sa satisfaction quant aux résultats obtenus. Il nous explique qu'en créant «un compte sur des sites sociaux tels que Viadeo ou Linkedln, je mets en place un mode de sourcing et reçoit des demandes d'ajout des membres du réseau qui lui permettent de repérer des candidats censés correspondre à un besoin immédiat ou potentiel de l'entreprise». Même si Facebook constitue également une riche base de données, le site intervient souvent en deuxième étape. «Les réseaux sociaux professionnels nous donnent une idée technique sur le candidat. Ils nous informent de son cursus professionnel et scolaire. Mais c'est toujours plus intéressant d'avoir aussi un pré-jugement de la personnalité du candidat potentiel», soutient Amine Bennis. Si Facebook n'est pas encore une source de recrutement à part entière pour les professionnels marocains, il représente un critère qui a son importance. La présélection via le site, peut parfois carrément éliminer un candidat potentiel de la liste des recruteurs. «Sur Facebook on peut avoir une idée du sérieux et de la rigueur du candidat». On se demande alors si les nouvelles mesures de sécurité engagées par les gestionnaires de ce réseau, ne sont pas à double tranchant, vu qu'elles réduisent les risques de «piratage», mais aux dépens de chercheurs d'emplois férus du Net.