Les importations de céréales grimpent de 31% Au cours des quatre derniers mois, les importations de céréales ont augmenté de 31%, tirées, principalement, par la hausse des achats de maïs et de blé tendre. À la fin du quatrième mois de la campagne agricole 2010-2011, les importations de céréales ont totalisé 11 millions de quintaux (1,1 million de tonnes) contre 8,4 millions de quintaux pour la même période la saison dernière, précise-t-on à l'Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL). Le maïs et le blé tendre représentent respectivement 52% et 25% du total des importations, tandis que l'orge et le blé dur représentent 12% et 11%, respectivement. Cette campagne agricole a débuté en juin dernier et s'achèvera en mai 2011. La France a fourni 39% des importations, l'Argentine 23%, suivie par les Etats-Unis avec 20%, 16% au Canada et la Suède et l'Allemagne ont produit 1% chacun. Deux ans, pour lutter contre la corruption Le Maroc a dévoilé, vendredi dernier, un plan de deux ans visant à combattre la corruption. Selon les évaluations du ministère délégué chargé de la Modernisation des secteurs publics, la corruption détruit 2% du produit intérieur brut et sape les valeurs culturelles et sociales du Royaume. Parmi les 43 nouvelles mesures adoptées dans ce plan, on notera les déclarations de capitaux pour les fonctionnaires supérieurs, la programmation de cours pour sensibiliser contre la corruption dans les écoles, la mise en place de canaux pour que le public puisse dénoncer et rapporter les actes de corruption et d'extorsion par des fonctionnaires du gouvernement. Les produits de terroir marocains à Turin Le sel de Zerradoun, produit dans la commune de Brikcha, et d'Alnif, cultivé dans la partie Est de l'Anti-Atlas et au Sud-est du Royaume, est sous les projecteurs depuis jeudi dernier, au Salon du goût de la ville de Turin, en Italie. Cet événement, 8e du genre, se veut le carrefour de 29 produits de terroir cultivés à travers le monde. La présence marocaine à ce salon est loin d'être fortuite. En effet, pour rappel, toute une stratégie de promotion et de marketing est en cours de conception dans les bureaux du ministère d'Akhannouch, afin de faire connaître et de valoriser ces produits à l'échelle nationale et internationale. Chacun son étude Après l'étude parlementaire sur les prix des médicaments et la contre-étude sur le même sujet réalisée par l'Association marocaine de l'industrie pharmaceutique (AMIP), c'est au tour du syndicat des pharmaciens (les officinaux) de Casablanca, s'étant senti lésé par les deux premières, de lancer la sienne. Selon le président, Oualid Amri, l'étude, qui sera commanditée auprès d'un cabinet local, devait être lancée vendredi dernier. Sur cette base, le syndicat compte réenclencher le débat en s'appuyant sur des données et des propositions concrètes. La guerre des études suit donc son cours. La loi de finances passe aux commissions C'est demain mardi que le projet de loi des finances sera dévoilé, en détail, aux parlementaires. Durant trois jours, les membres de la Commission des finances et du développement économique, présidée par Chaoui Belassal du Groupe Constitutionnel unifié, donnera son avis sur les divers aspects du budget, avant que le ministre de l'Economie et des finances ne réserve la journée du vendredi pour répondre aux diverses questions soulevées par les membres de la Commission. 6% de croissance pour soutenir l'emploi Le Fond monétaire international (FMI) vient de publier une étude sur les perspectives économiques dans la région Mena. Pour les pays importateurs de pétrole (dont le Maroc), l'organisme est optimiste sur la croissance 2010-2011, mais tire la sonnette d'alarme sur la situation de l'emploi. En effet, en dépit des progrès macroéconomiques et de la consolidation des finances publiques, le taux d'emploi demeure stagnant. Sur la prochaine décennie, pour pouvoir absorber les demandeurs d'emploi actuels et les nouveaux entrants sur le marché du travail, la croissance annuelle de ces pays devrait atteindre 6,5%, d'après le FMI. En chiffres, la région devrait créer plus de 18 millions d'emplois sur les dix prochaines années, selon le même rapport. La «chasse» aux spéculateurs Afin de préserver le pouvoir d'achat des citoyens, la Commission interministérielle, chargée du suivi de l'approvisionnement des marchés et des prix des produits de base, a décidé de relever le niveau de veille pour lutter contre les spéculateurs et les pratiques illégales dans le commerce.