23 arrêtés viennent d'être publiés au Bulletin officiel (BO) concernant l'équivalence de plusieurs diplômes délivrés par des universités étrangères. Les nouvelles décisions prises par le département d'Akhchichine englobent les attestations de réussite aux examens de plusieurs branches. On notera que trois diplômes délivrés par la Russie et l'Ukraine, exclus jusqu'alors du champ des filières aptes à obtenir l'équivalence avec les diplômes délivrés par les universités et les écoles supérieures marocaines, ont été acceptés. Les équivalences décidées profitent largement aux universités françaises. On trouve 12 arrêtés parmi les 23 adoptés consacrés à donner satisfaction aux lauréats de diverses branches littéraires ou scientifiques décrochés au sein de l'Hexagone. La validité est accordée aux diplômes d'ingénierie mathématique et à ceux sanctionnant des formations de génie électrique ou électronique. L'équivalence touche des masters, des DESS, ainsi que des doctorats. Les nouvelles décisions veulent aussi donner raison aux lauréats des sciences humaines, comme aux docteurs en économie, en urbanisme et en droit privé ayant obtenu leurs diplômes au sein des universités d'Amiens, de Compiègne, de Lille et de Perpignan. Le manque en ressources humaines dans le domaine des activités physiques a amené, aussi, les responsables pédagogiques à reconnaître les diplômes de master santé-sport à finalité professionnelle et tout ce qui englobe les métiers du sport. La même logique semble être derrière la reconnaissance de diplômes de master en technologie de technique de construction et ceux relatifs à l'architecture navale. Une autre raison aux origines lointaines ayant activé cette cascade de décisions concerne, quant à elle, une vieille demande de la part des acteurs en matière d'enseignement supérieur privé. Les mesures prises facilitent plusieurs types de partenariat avec les universités et les écoles nouvellement reconnus par le système de notation national. Les diplômes reconnus émanent cependant, tous sans exception, d'organisme publics étrangers, ce qui laisserait peu de chance de développement à des diplômes similaires délivrés par des écoles privées, absentes dans la nouvelle liste arrêtée par le ministère de l'Education nationale.