* 15 nouveaux arrêtés viennent dêtre publiés au B.O n° 5758 relatifs à léquivalence des diplômes. * Les nouveaux textes viennent compléter la liste des diplômes reconnus équivalents au Maroc dans diverses disciplines scientifiques. Le département de Ahmed Akhchichine a été particulièrement actif durant les vacances. 15 arrêtés viennent en effet dêtre publiés au dernier B.O avec pour objectif de dresser une liaste limitative des nouvelles disciplines que le ministère compte intégrer aux diplômes reconnus au Maroc. Le débat a été particulièrement animé durant ces 5 dernières années entre le secteur de lenseignement privé et les responsables sur une nécessaire ouverture de lEtat sur divers types de diplômes qui sanctionnent un nombre dannées détudes qui serait identique à celui demandé pour avoir le même diplôme au Maroc. Il faut remarquer que ces arrêtés sont attendus depuis 2004. Lannée a vu la promulgation dun arrêté fixant la liste des diplômes reconnus équivalents au diplôme de spécialité médicale. Cest après un avis de la Commission sectorielle des sciences de la santé du 15 avril 2009 et une approbation du ministère et de lOrdre national des médecins que cette publication a été accélérée. Les diplômes délivrés par la Fédération de Russie dans certaines spécialités en médecine ont été «blanchis». Ainsi, les diplômes de médecine interne par exemple délivrés que lAcadémie de Médecine de Moscou font désormais foi au Maroc. A condition que les lauréats de cette Académie aient déjà effectué un stage de 2 ans au CHU dIbn Sina. Diverses autres spécifications sont apportées par les nouveaux textes. Comme celle dune attestation dévaluation des connaissances et des compétences délivrée par la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca pour les diplômes délivrés par un institut de médecine interne aux U.S.A. Il faut souligner que les diplômes délivrés par certains pays arabes comme la Libye on été également intégrés dans cette réforme. La loi 10-94, qui constitue la base juridique des nouveaux arrêtés, leur permet détablir une nette distinction entre les spécialités médicales aptes à être testées au Maroc et donc dêtre reconnues, et une série de spécialités que le Maroc ne veut pas encore intégrer. Pourtant, des certificats détudes spécialisées en médecine, comme en radiologie et imagerie médicale, ont été acceptés par le législateur. Certaines spécialités comme la cardiologie ont été aussi admises. Mais à condition que les diplômes soient délivrés par des instituts français. Ainsi, la qualification en cardiologie délivrée par lUniversité Paris V est reconnue par une simple formalité, notamment une attestation dévaluation des connaissances délivrée par la Faculté de médecine de Casablanca. Les diplômes délivrés par le Sénégal seront aussi acceptés. Notamment les certificats sanctionnant les formations en anesthésie et réanimation délivrés par lUniversité de Dakar. Il faut remarquer que la France reste un pays qui «monopolise» certaines spécialités qui ont décroché léquivalence au Maroc. La chirurgie pédiatrique est un exemple de confiance que place le législateur marocain dans le système denseignement français.