Une série de programmes sociaux ont été lancés le week-end dernier dans la province d'Al Haouz, par Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité. L'accès à l'apprentissage a été le sujet d'un projet prometteur au sein de la vallée d'Imlil qui intègre un programme d'éducation prédéterminé. Le projet baptisé «L'éducation pour le développement dans la vallée d'Imlil » comporte des actions d'envergure, notamment le renforcement des capacités des acteurs communautaires, l'engagement d'une éducation à la vie telle que la formation professionnelle et l'alphabétisation, ainsi que l'amélioration de la qualité de l'apprentissage chez les petits enfants au sein du système formel. Ce projet a été conçu en partenariat avec les organisations «Relais Instruction Education Maroc», et «Aide et Action Internationale» qui s'inscrivent dans le cadre du plan stratégique 2008-2012 du ministère. À la commune de Chichaoua, une journée de sensibilisation a été tenue pour traiter de l'éradication du phénomène du travail domestique des petites filles. «Notre réunion avec l'ensemble des acteurs concernés, notamment les élus et les représentants des associations locales, a été d'une extrême importance, dans la mesure où nous avons réussi à mettre l'accent sur les fléaux sociaux qui sont la conséquence du travail des petites filles», relève-t-elle. Et de préciser : «notre objectif est de faire en sorte que la province de Chichaoua qui enregistre un taux très élevé de petites filles qui travaillent, une province pilote en matière de protection de celles-ci et d'assurer leur intégration à l'école». Deux démarches ont été mises en action pour lutter contre le travail domestique des petites filles. La première concerne la constitution d'un comité provincial de vigilance et de suivi, qui sera capable d'assurer la continuation de scolarisation des petites filles au milieu rural. La seconde s'est traduite par la signature d'une convention de partenariat entre le ministère du Développement social, l'association INSAF en vue de réinsérer les petites filles ayant déjà abandonné l'école.