Du rouge, encore du rouge à la Bourse de Casablanca. Les indices de la place ont clôturé en baisse lors de la séance d'hier, dans un contexte où même la saison des publications financières n'arrive pas à relancer le marché. Ainsi, le Masi et le Madex ont perdu 0,16% chacun pour s'établir respectivement à 11.367,50 et 9.302,24 points. De leurs côtés, le Footsie All Liquid (-0,33%) et le Footsie 15 (-0,41%) ont respectivement clôturé à 9.756,56 et 11.379,86 points. Du côté des volumes, les transactions du jour ont à peine généré 52,2 MDH, dont plus de 19,5 MDH ont été réalisés sur SMI. Au niveau des performances des valeurs cotées, Fertima (5,85%), Aluminium du Maroc (3,33%) et Afric industrie (2,56%) ont clôturé la séance en tête des plus fortes hausses. En revanche, Diac Salaf (-6%), SCE (-4,87%) et HPS (-4,46%) ont constitué le podium des plus fortes baisses journalières. IAM à conserver, selon BKB Valorisation revue à la baisse mais maintient d'une recommandation "à conserver". C'est là les principales conclusions que l'on pourrait déduire de la dernière note d'analyse de BMCE Capital Bourse traitant de la valeur Maroc Telecom. Suite à la publication par l'opérateur telecom de ses réalisations financières, la société de Bourse valorise désormais le titre à 140 DH au lieu de 145 DH dans la précédente analyse. Cependant, BKB maintient la même recommandation concernant le titre, tout en prévoyant un rétablissement progressif des marges et de la croissance bénéficiaire de l'opérateur dès 2014. SMI minée par la production Attijari Intermédiation (ATI) revoit à la baisse ses prévisions de résultats et de production de la SMI. Partant du constat «des difficultés d'approvisionnement en eaux industrielles» qui feraient baisser la production de 13 %, l'équipe analyse et recherche table sur «une croissance annuelle du CA de 17,6 %, contre 55,9 %» auparavant, partant d'une «augmentation du résultat d'exploitation, qui se réduirait à 58,6 %, contre 136,3 % initialement prévus». Par conséquent, «la progression du résultat net se limiterait à 63,2 %» (144,8 % initialement prévus). Malgré cette revue à la baisse des résultats, ATI maintient sa confiance «quant aux fondamentaux de SMI», pour la simple raison que «l'activité de SMI est davantage évaluée sur la base des ressources que sur celle des cash – flow prévisionnels». Autrement dit, plus de peur que de mal pour la SMI.