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Mais où est passée Kounouz Biladi ?
Publié dans Les ECO le 11 - 08 - 2010

Flop, échec, mauvaise campagne sur les prix... Les critiques ne manquent pas à plusieurs observateurs pour qualifier le bilan de l'opération Kounouz Biladi, destinée à la promotion du tourisme interne. Si l'opération a été reconduite pour 2010, nombre sont les opérateurs et les sources internes au ministère du Tourisme nous ont confié que, sur le terrain, rien n'est encore officiel. Ce sont, en effet, les mêmes dispositions qu'en 2009 qui s'appliquent encore. Aussi, la plupart des hôtels, engagés dans l'opération, ne respectent pas leurs engagements. Théoriquement, il s'agit de 200 établissements d'hébergement hôteliers (pas moins de 8.000 lits) qui, dans une convention signée avec le ministère de tutelle, se sont engagés à réserver une partie de leurs chambres aux touristes résidents. Les années précédentes, les clients et voyagistes avaient relevé plusieurs déficits et dysfonctionnements qui ont plombé l'offre (manque d'informations, d'organisation, désengagement d'hôteliers, etc.). Fin 2009, l'Etat et la Fédération des hôteliers ont annoncé qu'ils allaient renforcer les mesures de contrôle et miser sur la promotion pour garantir la réussite de Kounouz Biladi. Valeur aujourd'hui, les témoignages recueillis sur le terrain parlent d'une toute autre réalité.
Revenez plus tard !
En effet, de nombreux témoignages de clients marocains parlent, à nouveau, des mêmes comportements qui se sont produits dans les campagnes précédentes. On parle ainsi de «déception», de «leurre» et l'on qualifie l'opération de «fausse campagne sur les prix des hôtels». En somme, la clientèle-cible se sent bernée. Avec le rush estival, les professionnels préfèrent réserver leurs chambres aux touristes étrangers. Et lorsqu'un touriste national souhaite passer une réserver dans le cadre la formule Kounouz Biladi, on lui répond généralement que «tout est complet». De fait, il n'y a plus de places disponibles aux tarifs Kounouz Biladi, au moins jusqu'à la mi-août. Selon cet hôtelier, qui a requis l'anonymat, il ne s'agit pas d'un manque de places disponibles. «Les hôtels préfèrent avoir des clients aux tarifs publics plutôt que de libérer des places pour le compte de Kounouz Biladi», confie-t-il. En clair, pourquoi vendre à moindre coût, ce que l'on peut vendre plus cher. Cette maxime semble être adoptée par de nombreux hôtels figurant sur la liste établie pour Kounouz Biladi. Certains ont carrément renié avoir pris part à cette opération. D'autres, moins radicaux, se contentent tout bonnement d'appliquer leurs prix «classiques». Preuve en est, cet hôtel 4 étoiles à Agadir. Faisant partie de la liste Kounouz Biladi, l'agent au bout du fil nous a tout de même proposé un prix public de 1.040 DH la nuitée ! (alors que son prix affiché sur le site officiel Kounouz Biladi est de 560 DH).
Interrogé, Ali Ghannam, président de la Fédération nationale de l'industrie hôtelière, avait déclaré que «peu de réclamations ont été enregistrées. Ils ne portaient que sur l'épuisement des quotas consentis à Kounouz Biladi, surtout en haute saison et dans les régions où il y a déjà une forte demande aussi bien nationale qu'internationale». Selon ce voyagiste de Marrakech, il ne s'agit-là que d'un dysfonctionnement parmi tant d'autres. «Les hôteliers ont écarté les voyagistes lors de l'élaboration des contours de l'opération», explique-t-il. Selon ce professionnel, les hôteliers refusent de toucher à leurs marges et préfèrent «sabrer» les commissions des voyagistes. Plusieurs packages Kounouz Biladi ont été tout bonnement annulés à cause de ce genre de «litiges». Par ailleurs, il est à noter que la part du tourisme national représente aujourd'hui 23% des nuitées enregistrées dans les établissements d'hébergement classés. Rappelons aussi que, dans sa version 2009, les prix affichés pour Kounouz Biladi diffèrent en fonction du classement de l'hôtel. Pour un 2 étoiles, le prix par chambre est de 260 DH TTC, tandis que la nuitée dans un 3 étoiles revient à 360 DH et à 560 DH pour un 4 étoiles. Dans un 5 étoiles, les prix publics se trouvent réduits à hauteur de 60% par chambre.


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