Le Centre national de l'énergie, des sciences et des techniques nucléaires (Cnesten) a organisé une rencontre sur le thème « La convention mixte de la sûreté de la gestion du combustible nucléaire et des déchets radioactifs: quels bénéfices et attentes pour les pays arabes », les 2 et 3 décembre, à Rabat. Durant son allocution d'ouverture, El Mediouri, directeur du Cnesten, a affirmé la volonté politique du Maroc de coopérer entièrement et de manière transparente avec l'AIEA et souligné l'importance de ces travaux pour réfléchir aux opportunités de coopération technique avec toutes les parties contractantes de la convention. Organisée en collaboration avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AlEA), cette conférence a connu la participation d'une vingtaine de pays : l'Algérie, l'Egypte, l'Iraq, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Soudan, la Syrie, la Tunisie, le Yémen et le Maroc. Elle vise à promouvoir l'adhésion des pays arabes à la convention internationale sur la sûreté du combustible nucléaire et les déchets radioactifs. Elle a été adoptée par l'AIEA en 1997, et le Maroc y a adhéré en 2001. Un niveau élevé de sûreté Cette convention a pour objectif d'atteindre et de maintenir un haut niveau de sûreté dans le monde entier en matière de gestion des combustibles usés et des déchets radioactifs, grâce au renforcement de la coopération internationale et celle technique en matière de sûreté. Les travaux ont servi également de plate-forme de réflexion sur l'augmentation de la capacité marocaine de gestion des combustibles usés et des déchets nucléaires. Le Maroc à travers le Cnesten veut élargir les bénéfices de cet accord à d'autres pays. Le Cnesten qui dispose d'un centre de formation, est aussi reconnu par l'AIEA comme centre régional de formation pour les pays africains francophones.