La 14-ème conférence internationale sur les réacteurs de recherche et la gestion du combustible nucléaire s'est ouverte, lundi à Marrakech, avec la participation de plus de 200 chercheurs, ingénieurs, industriels, juristes et financiers venant de 30 pays des quatre coins du monde. Ce forum international de quatre jours, qui se tient pour la première fois en dehors de l'Europe, est initié par le Centre national de l'énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) en collaboration avec la Société nucléaire européenne (ENS) et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Il a notamment pour objectifs de réunir les chercheurs et les opérateurs des réacteurs de recherche ainsi que les décideurs de différents pays en vue d'échanger leurs expériences et les résultats de leurs recherches en matière d'utilisation des réacteurs, de leur sûreté et de leur optimisation ainsi que dans le domaine de la gestion des déchets radioactifs. Selon les responsables du CNESTEN, cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'ouverture du Maroc sur la coopération internationale dans le domaine de la technologie nucléaire et s'insère également dans la démarche de positionnement national et international du Centre. Cette conférence revêt une importance particulière dans la mesure où elle est l'occasion pour développer des collaborations avec les participants venant d'autres pays dans l'optique "d'exploiter notre réacteur de manière optimale et de l'utiliser pour le développement des secteurs socio-économiques qui font appel aux technologies nucléaires", a confié à la MAP le directeur général du CNESTEN, M. Khalid Médiouri. Le CNESTEN dispose d'un large réseau de collaborations tant au niveau national (universités, hôpitaux, centres de recherche) que sur le plan bilatéral où nous entretenons des relations de coopération avec une quinzaine de pays, dont les Etats-Unis, la France, la Belgique, la Slovénie et la Malaisie, fait-t-il observer. Tout en soulignant que l'AIEA reste le principal partenaire du Maroc sur le plan multilatéral, le directeur général du CNESTEN relève que ces différents accords de coopération sont à même de "nous permettre de développer nos capacités aussi bien humaines, scientifiques que technologiques".