Capitalisant sur sa coopération déjà dynamique avec les acteurs clés du secteur des télécommunications au Maroc, Huawei annonce sa prédisposition à accompagner ces partenaires afin de lancer le réseau 5G sur le territoire national. C'est ce qu'a fait savoir, lundi à Pékin, le vice-président exécutif de la région Afrique du Nord de Huawei, Philippe Wang, aux membres d'une délégation marocaine qui était en visite à un centre de services de Huawei. Cette délégation compte notamment l'ambassadeur du Maroc à Pékin, Aziz Mekouar, le président de la Confédération nationale du tourisme (CNT), Abdellatif Kabbaj, le directeur du département de la Communication extérieure de Royal Air Maroc (RAM), Abdelhakim Chalot, le directeur régional de RAM à Pékin, Adil Khalloufi. «Nous sommes un partenaire majeur de la transformation numérique avec tous les partenaires au Maroc», a ainsi souligné Wang, se disant prêt à travailler avec les partenaires du groupe dans le domaine des télécommunications pour donner le coup d'envoi à la 5G au Maroc. Le Numéro deux du géant chinois a également souligné la volonté du groupe à accompagner le royaume pour en faire un centre leader dans le domaine de la haute technologie au service de l'ensemble du continent africain, estimant que plusieurs atouts rendent le Maroc capable de relever ce challenge. Le responsable a ainsi cité la stabilité politique dont jouit le Maroc, le développement économique et les infrastructures avancées par rapport aux pays de la région, le potentiel de compétences, les sièges régionaux de multinationales, en plus du facteur démographique, de la diversité culturelle et de la maîtrise des langues. Pour cela, a ajouté Wang, le royaume œuvrer pour encourager les investissements directs étrangers dans le secteur, accélérer la transformation digitale dans les domaines industriels et promouvoir des opportunités d'emplois liés à ces nouvelles technologies, en plus de développer des capacités d'innovation et de compétences pour s'affirmer en tant que pôle d'innovation en Afrique. Selon lui, le Maroc doit également promouvoir davantage les échanges et les partenariats avec les économies régionales, développer l'industrie des TIC et les «technologies vertes».