Le socialiste Pedro Sanchez a été reconduit, hier mardi, à la tête du gouvernement espagnol durant un deuxième vote de confiance de la chambre basse (voir aussi page 19). Grâce à une majorité relative, Sanchez formera un gouvernement de coalition, le premier depuis la fin de la dictature franquiste. Sanchez a conservé son siège, en grande partie grâce à l'abstention de la gauche radicale républicaine ERC, le parti des séparatistes catalans, et avec 167 voix favorables et 165 contre cette investiture aux forceps. L'allié des socialistes, le parti d'extrême gauche Podemos, devrait être représenté par 4 portefeuilles au sein de ce cabinet d'alliance. Ce gouvernement se veut "progressiste et féministe", mais reste toutefois fragile à cause de ce soutien soumis à conditions des séparatistes catalans.