Le gouvernement peut encore mieux faire en matière de traitement des questions écrites qui lui sont adressées par les députés. Le sujet était d'actualité, hier à la Chambre des représentants lors de la séances des questions orales. L'Exécutif a ainsi été critiqué par les députés à ce sujet, quant au retard pris dans le traitement des questions écrites présentées par les membres de la première Chambre. Cela, d'autant que les dossiers soulevés dans le cadre de ces questions sont souvent liés aux attentes des citoyens. Avec ce retard, ont-ils estimé, ces questions perdent de leur utilité. Ce à quoi, le ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme et des relations avec le Parlement, Mustapha Ramid, a réagi en avançant des chiffres. Durant ce mandat, a-t-il souligné, le gouvernement a répondu à 9.134 questions sur un total de 15.948, soit un taux de réponse ne dépassant pas 57,27 questions. Il a souligné, dans ce contexte, que cinq départements s'accaparent la plus grande part des questions présentées, à savoir le ministère de l'Intérieur qui a répondu à 2.066 questions sur un total de 2.376, le ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, des eaux et forêts avec 678 questions sur 1.092, le département de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (1.397 sur 1.995 questions), le ministère de la Santé (972 sur 1.871 questions) et le ministère de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau (2.168 questions posées).