Le géant japonais du jeu vidéo Nintendo lance officiellement vendredi les dernières versions de la franchise Pokémon, Epée et bouclier. Une franchise avec 23 ans d'existence, et toujours un succès international, pokémon a survécu aux années et aux générations. Devant les magasins de jeux vidéo dans le monde entier, des millions d'enfants et d'adolescents remplissaient les files d'attente, mais aussi beaucoup de trentenaires, voire des quadragénaires. Pokémon a su conquérir un public de nouvelles générations, tout en fidélisant ses fans de la première heure. Née en 1996 avec les jeux vidéo Pokémon rouge et Pokémon bleu, la franchise était devenue un vrai phénomène à la fin des années 90 et début des années 2000, tout le monde se souvent du succès du dessin animé basé sur les jeux vidéo. Plus de vingt ans après, pokémon s'affirme toujours comme monstre commercial mondial la huitième génération de la série, Pokémon épée et Pokémon bouclier, sort vendredi 15 novembre sur Switch – la console de Nintendo, qui édite les jeux Pokémon – pourtant, après plus de deux décennies la recette reste quasiment inchangée. A part les évolutions graphiques, le concept reste toujours le même, un adolescent part à la découverte du monde. Son objectif : collectionner un maximum de pokémons, des petits monstres dotés de capacités élémentaires (feu, eau, terre, etc.) qui devront affronter d'autres pokémons lors de duels, afin de gagner en puissance et de faire du personnage le meilleur « dresseur ». Le concept est donc toujours le même, le hérosse lance sur les routes pour collectionner les pokémons, doit vaincre les champions de huit arènes pour obtenir des badges et enfin affronter la Ligue, les plus puissants dresseurs du jeu. Et, systématiquement, une « team » de méchants tente de lui mettre des bâtons dans les roues. Malgré ce scénario répétitif, la recette continue encore de séduire massivement les joueurs du monde entier. Loup Lassinat-Foubert, auteur dur livre "Générations Pokémon", explique la recette du phénomène : "Les piliers fondamentaux reposent sur trois ingrédients magiques : la collection, l'échange et la rareté", note-t-il. "L'idée est d'agrandir et perfectionner son cheptel en capturant à chaque fois de nouvelles espèces, en découvrant de nouvelles techniques, de nouveaux combos...". Pokémon, c'est aussi tout un univers qui s'est diversifié sur plusieurs supports. Sur smartphone, il y a eu l'application Pokémon Go, sortie en 2016, succès fulgurant qui s'est depuis un peu estompé. Pokémon Let's Go, une version plus abordable et enfantine, qui permet notamment aux enfants d'avoir un premier contact avec la licence. Sans oublier le "Pokémon trading card game" : des milliers de cartes à jouer à l'effigie des monstres colorés, que les enfants s'échangent dans les cours de récré et que les plus âgés collectionnent avec passion, le dessin animé qui est à sa 21e saison et toujours suivi par des millions de téléspectateurs. Avec tous ces produits dérivés, sans oublier un marketing implacable, la franchise semble encore avoir de beaux jours devant elle.