L'Agence régionale d'exécution des projets de la région Fès-Meknès a dédié plus 244 MDH à la réalisation des projets structurants dans la région, dont 230 MDH à l'exécution des projets programmés par le conseil de la région en 2020. Le comité de supervision et de contrôle de l'Agence régionale d'exécution des projets de la région Fès-Meknès (AREP-FM) s'est réuni dernièrement au siège de la région pour valider et arrêter les crédits alloués aux projets programmés pour l'année 2020. Dans ce cadre, un montant de 16,58 MDH a été programmé pour le fonctionnement de l' agence, tandis que 244 MDH seront dédiés aux investissements, dont 230 MDH à l'exécution des projets annoncés par le conseil de la région pour l'année 2020. Ces projets, au nombre de 31, entrent dans le cadre du programme de réduction des disparités territoriales et sociales dans le milieu rural dont le nombre. Dans le détail, 21 projets routiers sont programmés pour l'année 2020 dans les provinces de Boulemane, El Hajeb, Taounate, Sefrou et Taza ainsi que dans la préfecture de Meknès, tandis que 6 autres projets d'alimentation en eau potable seront réalisés (5 projets au niveau de la province d'El Hajeb et un projet à la préfecture de Meknès). Quant à l'électrification, deux projets seront mis à exécution dans la province de Taza et deux autres au niveau de la province d'El Hajeb. Lors de cette réunion, une synthèse des activités du comité de supervision et de contrôle a été présentée, englobant les visites de terrain d'un certain nombre de chantiers programmés par le conseil de la région dans la préfecture de Meknès et les provinces de Taounate, Sefrou, Boulemane et Moulay Yaâcoub. Concernant l'état des projets confiés à l'AREP-FM entre 2017 et 2019, les responsables ont précisé que 35 projets d'un montant total de 153,60 MDH ont été achevés, alors que 74 projets sont en cours d'exécution pour un investissement total de 453,90 MDH. Il faut rappeler que l'AREP-FM «est un établissement public créé auprès du conseil régional. Cet organe répond généralement au souci majeur du législateur d'attribuer des pouvoirs étendus aux régions en les positionnant en tant qu'acteurs de premier plan de développement économique dans leurs territoires respectifs». Dans ce cadre, il était indispensable de renforcer ses capacités de gestion -des projets notamment- par le biais d'un organe «performant échappant aux méfaits des enjeux politiques et des chevauchements entre le volet stratégique et décisionnel d'une part et le volet opérationnel et exécutif de l'autre. Cette séparation ou spécification des attributions a pour but de permettre à la région de ne pas pâtir des lourdeurs et soucis de gestion administrative».