Les privatisations font toujours l'objet de débats passionnés sur leur raison d'être et les conditions dans lesquelles les parts de l'Etat sont cédées. Et comme c'est de coutume, le recours à ce genre d'opération est motivé, entre autre, par un souci de maintien des équilibres financiers. Dans le PLF 2020, les privatisations devraient rapporter 3 MMDH. Quant à la liste des entreprises privatisables, le ministre a souligné que le gouvernement ne peut que se conformer à la liste établie par le Parlement. En tout cas, qu'il s'agisse de la Mamounia, de la station de Tahaddart ou d'autres encore dont les noms circulent, il faudra attendre encore quelque temps pour y voir plus clair. En tout cas, ces 3 MMDH font partie de trois mesures sur lesquelles les Finances tablent pour réduire le déficit budgétaire de 3,7% à 3,5% souhaités. Citons-en la rationalisation du train de vie de l'administration qui devra rapporter 1 MMDH tandis que le recours aux mécanismes de financements dits innovants, dont les PPP ainsi que la gestion active des domaines de l'Etat et des établissements publics devraient injecter 12 MMDH pour arriver aux 16 MMDH nécessaires.