Les infirmiers et techniciens de la santé du royaume entrent mercredi en grève générale accompagnée d'autres formes de contestations suite à un appel du mouvement national des infirmiers et techniciens de la santé. Cette démarche vient pour renforcer les revendications des infirmiers au ministère de la Santé, qui, selon les contestataires ne les prend pas en considération et tarde à ouvrir le dialogue. La grève sera accompagnée de manifestations et de sit-in devant les sièges des wilayas des régions et provinces, afin de protester contre ce qu'ils appellent «la politique d'esquive» du ministère de la Santé dans le traitement des revendications, et pour l'ouverture d'un dialogue sérieux afin de répondre à leurs «justes» revendications, rapporte Assabah dans son édition du 10 septembre. Les infirmiers et techniciens de la santé revendiquent une compensation des risques professionnels, étant devenus sujets aux agressions physiques de la part de patients et de leurs familles, ils revendiquent également l'accélération des procédures du projet du corps national des infirmiers et techniciens de la santé, coincé aux bureaux du ministère depuis les années 70, la promulgation d'une loi organisatrice de la profession, et l'amélioration des conditions de recrutement et des promotions. Les contestataires déplorent également l'absence de classe de masters en formation en infirmerie et techniques de la santé, et ce, pour la deuxième année consécutive. Ceci constitue une régression au niveau de l'équivalence scientifique, et un obstacle devant les efforts pour pousser les métiers de l'infirmerie et les techniques de la santé en avant.