Le Maroc est une destination très prisée par les marques franchisées. C'est ce que vient de révéler le classement de l'Indice international d'attractivité des franchises pour 2019, réalisé par le Centre de franchise international Rosenberg (RIFC), affilié au groupe New Hampshire. Dans le classement du Centre de franchise international Rosenberg (RIFC), le royaume fait office de figure de proue en devançant pratiquement tous ses voisins immédiats. Classé 39e sur 131 pays à l'échelle mondiale, suivi de l'Algérie (66e), de la Tunisie (troisième et 78e) et de la Mauritanie (127e), le Maroc arrive en tête des pays du Maghreb les plus attractifs, avec un score de 54 points. Le Maroc a ainsi gagné trois places par rapport à 2018, où le rapport annuel le plaçait à la 41e place avec un score de 54,53 points. Le royaume s'est également distingué dans la région MENA en se classant deuxième dans le monde arabe après les Emirats arabes unis, 26e au niveau mondial. Il faut noter que les scores d'attractivité sont calculés pour 131 pays ayant une population d'au moins un million d'habitants et disposant de données accessibles au public. Les chercheurs du Rosenberg International Franchise Center (RIFC), qui prennent en compte de nombreux facteurs, notamment le pouvoir d'achat, les perspectives de croissance du marché et les risques politiques et économiques, ont mis au point un indice qui classe plus d'une centaine de pays en fonction de leur attractivité en tant que marchés d'expansion internationale des franchises basées aux Etats-Unis. Cet indice est généré à l'aide d'un modèle quantitatif fondé sur des recherches évaluées par des pairs et sur une enquête menée auprès de dirigeants de franchises, explique le RIFC, qui ajoute que le modèle produit deux classements d'indices différents (croissance équilibrée et croissance dynamique) en fonction des niveaux de tolérance au risque d'une entreprise. Si, dans le fond, l'Indice international d'attractivité des franchises de 2019 n'a pas détaillé les détails du climat de l'investissement au Maroc et les secteurs dans lesquels l'économie marocaine est la plus attractive, plusieurs cabinets ont déjà confirmé le dynamisme des investissements dans le pays. Le rapport du cabinet Ernst & Young (EY), rendu public en octobre 2018, indiquait déjà que le Maroc était sur la bonne voie. En 2017, le Maroc a attiré près de 13% des IDE annoncés sur le continent, soit la même proportion que celle sud-africaine, sa principale concurrente en Afrique. C'est une hausse de 19% pour le Maroc contre une baisse de 31% pour le pays de Nelson Mandela. C'est aussi un total de 96 projets qui ont été annoncés au Maroc en 2017, 96 en Afrique du Sud, 67 au Kenya et 64 au Nigeria. Et, parmi les secteurs plébiscités par les investisseurs figure celui de l'automobile. «Le secteur automobile continue d'attirer des investisseurs au Maroc, un pays qui cherche à se positionner comme un hub international pour cette industrie», a souligné le cabinet Ernst & Young, ajoutant que le gouvernement a signé, à la fin de l'année précitée, des contrats portant sur 26 projets pour l'industrie automobile, soit un montant de 1,45 milliard de dollars. Une étude dévoilée par le cabinet de conseil et d'audit Deloitte, en marge du 7e Africa CEO Forum, lequel s'est déroulé les 25 et 26 mars dans la capitale rwandaise, a confirmé cette perception de l'attractivité du Maroc. Menée auprès de plus de 120 dirigeants d'entreprises africaines sur leur perception des enjeux et des défis, l'enquête révèle que 10 pays africain sont particulièrement attractifs en matière d'investissement au premier desquels figure le Maroc. D'après le rapport de Deloitte, réalisé en partenariat avec Jeune Afrique Media Group, près de 70% des CEO d'entreprises africaines ou opérant en Afrique témoignent leur confiance en l'avenir économique du continent. Et le Maroc est considéré comme l'une des économies les plus attractives pour les investissements dirigés vers le continent africain.