L'an dernier, la proportion des donneurs de sang rapportée à la population totale s'est située à 0,94%, soit 321.336 donneurs de sang, un chiffre honorable qui s'approche plus que jamais du seuil minimum de sécurité. Le Maroc est en passe de battre son record national pour atteindre un taux de donneurs de sang de 1% par rapport à la population générale, soit le taux minimum recommandé par l'OMS pour répondre aux besoins nécessaires en produits sanguins, a affirmé le directeur du Centre national de transfusion sanguine et d'hématologie (CNTSH), Mohamed Benajiba. Pour concrétiser cet objectif et à l'occasion de la Journée mondiale du don de sang, tous les centres de transfusion ont été appelés à se mobiliser avec comme mot d'ordre "Tous pour 1%", en ayant recours à tous les moyens à leur disposition et en proposant chacun son programme de collecte et de promotion de dons de sang et en ciblant pour chaque Centre de transfusion un total de 363.377 donneurs de sang d'ici la fin de l'année, un chiffre largement suffisant pour frôler le 1pc recommandé par l'Organisation mondiale de la santé, a précisé le directeur. D'après les plus récentes statistiques du premier trimestre de 2019, un total de 90.880 donneurs de sang ont été recensés contre 40.869 donneurs pour la même période de l'année écoulée, ce qui laisse présager de bonnes perspectives d'ici la fin de l'année. Les centres de transfusion sont mobilisés avec comme mot d'ordre "Tous pour 1%", en ayant recours à tous les moyens à leur disposition et en proposant chacun son programme de collecte et de promotion de dons de sang et en ciblant pour chaque Centre de transfusion un total de 363.377 donneurs de sang d'ici la fin de l'année, un chiffre largement suffisant pour frôler le 1pc recommandé par l'Organisation mondiale de la santé, a précisé le directeur. Le nombre de dons collectés chaque année ne permet pas de répondre à l'augmentation de la demande, d'autant plus que la corrélation entre la consommation en produits sanguins et le nombre de dons du sang demeure toujours déséquilibrée, a constaté le directeur du CNTSH. Ainsi, au cours des 4 dernières années, la consommation en produits sanguins a enregistré un taux d'augmentation annuel de 28%.