La journée du 1er mai en France et notamment à Paris, où les syndicats ont décidé de tenir leurs plus importants défilés à l'occasion de la fête du travail, est placée sous haute surveillance policière pour parer aux risques de violences, à l'instar de celles commises lors des deux dernières années. Dans la capitale française, plus de 7.400 policiers et gendarmes mobiles sont déployés sur les parcours que doivent emprunter les défilés et sur les principales artères de la capitale en vue d'avoir sous contrôle les quelque 1000 à 2000 activistes radicaux attendus, selon une estimation avancée mardi par le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner. Des «ultras» dont des groupuscules de «black blocs» ont, en effet, fait part sur les réseaux sociaux de leur volonté de se mêler aux manifestants au même titre que les franges les plus dures des "Gilets jaunes", mouvement né le 17 novembre dernier sur les réseaux sociaux pour protester contre la politique fiscale et sociale du gouvernement. En amont, des contrôles préventifs sont effectués depuis mardi dans la soirée dans différents points névralgiques de la capitale, incluant des vérifications des bagages et identités aux abords des gares et dans les stations métro et une vigilance particulière sur les trains en provenance de l'étranger. Quelque 190 motards de police seront également mis à contribution ainsi que des drones pour la sécurisation des manifestations.