L'artiste-peintre marocain, Abdellah El Haitout présente à la gélerie Kent de Tanger son exposition « Vibrations », dont le vernissage s'est déroulé vendredi en présence d'un florilège d'artistes peintres, de collectionneurs et d'acteurs de la scène artistique tangéroise, marocaine et internationale, « Vibrations » est la cinquième de Abdellah El Haitout depuis 2012. Dans cette exposition, "j'ai essayé de travailler sur l'impact des couleurs et de la peinture sur le public", a déclaré à la MAP le jeune artiste, influencé par l'expressionnisme abstrait. "J'ai commencé à exercer l'art plastique dès mes années d'étude au Centre pédagogique régional, surtout avec l'abstrait en me référant aux grands artistes marocains de cette école, notamment (Fouad) Belamine, (Mustapha) Boujemaoui, et Bouchta El Hayani", a-t-il ajouté. L'artiste a également été influencé par l'artiste espagnol Antoni Tàpies, mais aussi par des expressionnistes américains, comme Robert Rauschenberg, Jackson Pollock et Jean-Michel Basquiat. El Haitout, qui compte désormais parmi "les plus inspirés des jeunes plasticiens du Maroc, (…) partage, à travers sa création, la quête d'une expression des dimensions les plus subtiles de la transcendance", selon l'écrivain français installé à Tanger, Philippe Guiguet Bologne. Avec cette œuvre "toute en silence, toute en émoi contenu", il ne fait aucun doute qu'Abdellah Haitout, "encore jeune mais si sûr de la tarika qu'il fait emprunter à sa peinture, est un artiste authentique, exigent et probe, qui marquera l'histoire de son art", écrit Guiguet Bologne au sujet de cette exposition.