Face à un écosystème des startups encore au stade embryonnaire, l'AMIC et la CGEM on lancé une étude dont les résultats ont été présentés lors d une rencontre au sein du siège du patronat des patrons. Ladite étude vise à dresser un état des lieux du capital amorçage au Maroc, réaliser un benchmark international du capital amorçage et risque, mais aussi élaborer des propositions d actions et une feuille de route (2019-2021). Les principaux constats qui ressortent de l'étude sont: -La lourdeur et complexité des démarches administratives. -L'absence d'instruments financiers en phase avec les besoins des entrepreneurs. -Le faible soutien financier public aux structures d'accompagnement. -La faible dynamique des business angels. -Le manque de soft skills et de competence businesses chez les porteurs de projets. -Des programmes et orientations scolaires non adaptés aux enjeux et métiers d avenir. -Un marché local réduit pour les startups. À cet effet, une feuille de route détaillée a été définie sur un moyen/long terme (2017-2021), précisant le périmètre d'intervention de chaque membre de l'écosystème. L'étude note six actions prioritaires pour la mise en place d'un écosystème solide et attrayant: 1-Création d une instance nationale publique-privé pour le capital amorçage. 2-Elaboration d une vision commune pour la promotion de l'innovation. 3- Adaptation du système juridique et fiscal à la startup, aux fondateurs et aux investisseurs. 4- Mise en place de mesures de financement pour entrepreneurs et startups. 5- Renforcement des capacités d'accompagnement de l'écosystème. 6- Ouverture des marchés publics et stratégiques aux startups. Ainsi afin d installer cet écosystème, Fayçal Mekouar vice-président, réitère l'engagement de la CGEM pour le développement de la startup au Maroc. D'ailleurs, une commission mixte a été créée entre la confédération et l'AMIC pour faciliter l'amorçage des startups marocaines.