2 Kaspersky Lab et Averty une enquête exclusive sur la perception et la réalité des métiers de la sécurité informatique au Maroc. 750 professionnels marocains répartis sur 40 villes ont été interrogés: Quelles sont les filières d'études et les carrières les plus attractives pour les jeunes Marocains ? Quelle perception ont-ils des métiers de la cybersécurité ? Existe-t-il une demande importante en la matière sur le marché? L'offre en formation est-elle adéquate ? Des conclusions intéressantes ont germé de ce sondage effectué par le géant de la sécurité des systèmes d'information Kaspersky Lab et le cabinet d'études de marché et de sondages d'opinion Averty, et portant sur les métiers de la sécurité informatique au Maroc. Décryptage.... * A propos du choix des filières d'études: c'est la passion qui guide en premier lieu ce choix (pour 35% des sondés), devant le résultat de recherches personnelles (31 %), les conseils de proches (19 %) ou encore l'avis de leurs professeurs (14 %). En moyenne, les femmes sont 3 % de plus que les hommes à se référer à leurs parents et à leur famille pour les guider dans leur choix d'études. * Les critères pris en compte dans le choix d'un cursus: Encore une fois, c'est la passion qui arrive en première position (33 %), suivie par les opportunités d'emplois (25 %) et l'image dont bénéficie le métier au sein de la société (18 %). Contrairement aux idées reçues, la rémunération n'arrive quant à elle qu'en quatrième position (13 %). * Formation et emploi, riment-ils? Près d'un tiers (30 %) des répondants ont déclaré ne pas travailler actuellement dans le domaine de leur formation. Les raisons invoquées concernent d'abord le manque d'opportunités (51 %) – Ce taux est de 66 % chez les femmes –, la découverte d'un métier plus intéressant (29 %) ou mieux rémunéré (20 %). Le choix d'un meilleur salaire est une tendance observée davantage chez les hommes (26 %) que chez les femmes (12 %). * Pourquoi choisir la cybersécurité comme métier ? L'intérêt du métier de la cybersécurité réside majoritairement dans les évolutions de carrière qu'il permet (46 %), la demande existante (40 %) et la rémunération (35 %). Ce dernier point concerne 39 % des hommes, contre 29 % des femmes, illustrant une fois encore l'intérêt plus faible portée par les Marocaines aux montants des salaires proposés dans la profession. Par contre, les répondants ayant indiqué leur manque d'intérêt pour le métier de la cybersécurité placent sa faible demande sur le marché en première ligne (40 %), suivie par le manque de compétences requises (36 %), l'absence d'offres en formation (30 %) et sa faible rémunération (19 %). Néanmoins, la grande majorité des sondés (85 %) estime que la sécurité informatique est un métier d'avenir au Maroc. L'étude, dont les résultats ont été présentés hier lundi, a été effectuée en ligne au mois d'octobre 2018. Âgés de 21 ans et plus, les répondants sont majoritairement des employés (33 %), des cadres (23 %), des professions intermédiaires (14 %) et des dirigeants de PME (10 %).