Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg, actuellement en grande difficulté, a déclaré mardi qu'il ne prévoyait pas de démissionner de son poste de président du Conseil d'administration, après une année très chahutée pour le réseau social. "Ce n'est pas prévu", a indiqué Mark Zuckerberg sur la chaîne CNN Business, quand il lui a été demandé s'il envisageait de renoncer à sa place de président du Conseil d'administration. Il a également défendu la numéro deux de l'entreprise, Sheryl Sandberg, qui a été vivement critiquée pour sa gestion des crises récentes de l'entreprise. "Sheryl est vraiment un élément important de cette entreprise et mène beaucoup d'efforts pour les nombreux enjeux auxquels nous faisons face", a expliqué le P-DG de Facebook. "Elle est une partenaire importante pour moi depuis 10 ans. Je suis vraiment fier du travail que nous avons accompli ensemble et j'espère que nous travaillerons ensemble dans les décennies à venir", a-t-il ajouté. Facebook est empêtrée cette année dans plusieurs affaires. L'entreprise doit d'abord encaisser les répercussions à la chaîne de l'ingérence russe sur sa plateforme dans l'élection présidentielle américaine de 2016, mais aussi le scandale de l'exploitation, par la firme Cambridge Analytica, de données d'utilisateurs à leur insu à des fins politiques, et une faille de sécurité ayant conduit au piratage de millions de comptes. Plus récemment, une enquête publiée par le New York Times a révélé que Facebook a induit le public en erreur à propos de ce qu'il savait sur l'ingérence russe et a eu recours à une entreprise de relations publiques, Definers, pour discréditer ses concurrents afin de détourner la colère populaire à son égard.