Un nouveau rebondissement dans l'affaire de corruption pour l'obtention d'un master à Fès. C'est en effet jeudi que la Brigade régionale de la police judiciaire de Fès a arrêté deux individus, dont un étudiant à l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, pour leur implication présumée dans une affaire d'usurpation d'identité et escroquerie, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) relayée par la MAP. Cette opération s'inscrit en marge de l'enquête judiciaire ordonnée par le parquet au sujet d'un enregistrement vocal divulgué sur l'application mobile WhatsApp et relatif à l'inscription au cycle du master, précise la DGSN dans un communiqué. Les enquêtes et investigations menées ont permis d'appréhender l'individu qui prétendait recourir à une intervention frauduleuse dans les opérations d'inscription au cycle du master. Il s'agit d'un étudiant dans la même université, souligne la même source, faisant également état de l'arrestation du proche de ce dernier qui jouait le rôle d'intermédiaire pour commettre ces actes criminels. Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue pour les besoins de l'enquête menée dans cette affaire. Tandis que six autres personnes, soupçonnées d'être en lien avec cette affaire, ont été auditionnées avant d'être déférées devant la justice en état de liberté, ajoute la DGSN. La même source assure que la Brigade régionale de la police judiciaire de Fès poursuit ses recherches et investigations dans cette affaire sous la supervision du parquet compétent afin d'arrêter toute personne impliquée dans ces actes criminels cités dans l'enregistrement vocal, outre la détermination des responsabilités pénales attribuées à toute personne suspecte. Selon Yabiladi, mardi dernier, l'Association Transparency Maroc (TM) a annoncé sa décision de «suspendre provisoirement avec son accord, les activités au sein de l'association du professeur qui dirige ce master et qui est secrétaire général-adjoint» de l'ONG.