La menace de retirer la boxe du programme des jeux Olympiques de Tokyo-2020, dans l'attente de mesures concrètes concernant la gouvernance et la gestion de la Fédération internationale de boxe (AIBA). Après avoir donné en mai un nouveau délai à l'AIBA, soit jusqu'au 11 juillet, pour «agir et prendre de nouvelles mesures», l'instance olympique (CIO) a indiqué avoir maintenu la suspension du versement de ses aides financières à l'AIBA en raison «des inquiétudes concernant un certain nombre de points clé, comme la gouvernance, l'éthique et la gestion financière. En février, le CIO s'était dit «extrêmement inquiet» des problèmes de gouvernance à l'AIBA et «extrêmement préoccupé» par la nomination du sulfureux Gafur Rakhimov, homme d'affaires ouzbek, à la présidence par intérim de la fédération en proie à une crise de gouvernance depuis des mois. La semaine dernière, Rakhimov, qui assure l'intérim depuis la démission du Taïwanais Ching-Kuo Wu, a fait part aux membres de sa commission exécutive de sa volonté de briguer la présidence de la fédération lors de l'élection prévue en novembre. L'AIBA a remis fin avril un rapport portant sur les progrès réalisés et sur les nouvelles mesures qu'elle entend prendre. Ainsi, le CIO ne s'est pas empêché de réitérer la menace, ce jeudi 26 juillet lors d'une réunion de sa commission exécutive. Cela dit, «la commission exécutive fera une nouvelle évaluation lors de la prochaine réunion de la commission exécutive à Tokyo du 30 novembre au 2 décembre», a déclaré Mark Adams, porte-parole du CIO.