Maurice veut emboîter le pas à la Grenade, la République dominicaine, Antigua-et-Barbuda, Malte et Chypre, qui ont mis en place des plans pour attirer les gros capitaux. Le premier ministre Pravind Jugnauth a annoncé le 14 juin que la nationalité mauricienne pourrait être vendue à de riches étrangers à des conditions dites intéressantes mais depuis la polémique enfle et les voix se lèvent contre cette décision qui pour beaucoup n'apportera pas de réelles solutions au chômage et autres problèmes économiques du pays. Plusieurs observateurs et hommes politiques craignent les spéculations et le ciblage de leur pays comme destination du blanchiment d'argent. Ils ne sont pas totalement contre l'ouverture du pays à des compétences étrangères mais appellent à la prudence lorsqu'il faudra mettre en place les conditions d'octroi de la nationalité.