Une délégation de l'Office national des chemins de fer (ONCF) conduite par son directeur général a pris part aux travaux de la 10e édition du Congrès mondial de la grande vitesse organisée du 8 au 10 mai par l'Union internationale des chemins de fer et le réseau ferré turc (TCDD) en ville d'Ankara. «Cette rencontre qui se tient tous les deux ans constitue pour les responsables ferroviaires un rendez-vous mondial inédit et une belle opportunité pour les échanges, le partage des expériences et des bonnes pratiques, favorables au développement du système ferroviaire de la grande vitesse et au renforcement de son positionnement au service d'une mobilité des citoyens durable, compétitive, soutenable et performante», a indiqué l'ONCF dans un communiqué. Cette 10e édition a connu la participation de plus de 1.000 congressistes venant de 30 pays et de centaines d'experts qui ont tous centré leurs interventions et débats autour de la thématique de cette édition : Partager les acquis au service de la pérennité et de la compétitivité du transport ferroviaire, a fait savoir le communiqué. Lors de cette rencontre, le Maroc a présenté la stratégie adoptée en matière de développement du secteur ferroviaire, notamment de toutes les infrastructures de transport via une accélération du rythme des investissements et la mobilisation d'importants moyens financiers. Un focus a été en outre fait sur le projet phare de la liaison à grande vitesse qui reliera les pôles de Tanger et Casablanca, mettant en exergue ses spécificités techniques, ses modes de conception et de pilotage, son niveau d'avancement (aujourd'hui 97%) ainsi que les retombées attendues y afférentes. À la fin de cette édition, les participants ont choisi à l'unanimité le Maroc pour abriter en 2021 le 12e Congrès de la grande vitesse après la 11e qui se déroulera en Chine et ceci au regard des projets structurants en cours, du schéma directeur de développement du rail au Maroc ainsi que du niveau de compétitivité et de qualité de l'infrastructure ferroviaire nationale (1er au niveau africain et 33e au niveau mondial - rapport WEF dans son édition de 2018).