«Ensemble, libérons l'entreprise !». C'est la motivation que prônent dans leur programme de candidature à la présidence de la CGEM, Hakim Marrakchi et sa colistière Assia Benhida. Un Programme qui verra ses points détaillés cette semaine lors d'une tournée de deux jours qui a débuté ce mardi à Fès pour se poursuivre demain, mercredi 25 avril, à Oujda. La course à la présidence de la CGEM est bien en cours. Hakim Marrakchi et sa colistière Assia Benhida, conscients des mœurs d'une telle élection, ont fait part de leur programme. Nous étant parvenu in extenso, ledit programme met en exergue deux idées phares qui se résument en une CGEM 2021 «libératrice de l'entreprise» et établissant un «pacte de confiance» avec le gouvernement et l'administration. Pour Marrakchi, la CGEM ne peut être gérée que par un industriel. «Je suis candidat à la Présidence de la CGEM parce que je suis convaincu que le profil le mieux à même de défendre les entreprises et les préparer à ces grands changements est celui d'un industriel exposé depuis plusieurs décennies aux défis économiques et sociaux que doivent relever chaque jour les chefs d'entreprises», a-t-il déclaré. Marrakchi, qui est sur la même longueur d'onde que son concurrent Mezouar en termes d'intérêts communs envers les PME et la volonté de les valoriser, met le doigt sur la méfiance des PME et TPE à l'égard de certaines administrations. Dans le même ordre d'idées, le communiqué relève le déploiement «d'une grosse partie de leurs temps d'activité et de leurs ressources pour avoir accès à un service public auquel elles ont droit, pour récupérer leurs créances ou pour faire tout simplement valoir leurs droits», en parlant des entreprises toujours. Parallèlement, et comme pour justifier la volonté de réconcilier l'entreprise avec l'administration publique, Benhida, candidate à la vice-présidence de la CGEM, déclare : «J'ai foi en mon pays, et je suis convaincue que je peux faire de la CGEM le moteur de ce changement, un outil au service de nos entreprises et de notre pays». Parité oblige ! Benhida ne s'est pas empêchée de manifester criardement sa fierté de se présenter à la vice-présidence de la CGEM. Elle avait affirmé au Club de l'Economiste que «le fait de présenter ma candidature en tant que femme chef d'entreprise est un message fort envers la communauté des affaires, qui renseigne sur le pari de la bonne gouvernance et la parité de notre tandem». Sur un ton plus ferme, elle confirme qu' «en tant que femme, j'ai la conviction que demain ne peut se construire que dans la parité et la diversité». Les 5 axes clés du programme Marrakchi-Benhida La vision déclinée par le programme Marrakechi-Benhida privilégie une CGEM libératrice des énergies, accompagnatrice des entreprises et coopératrice avec le gouvernement et ses prérogatives dans un cadre sain. Des ambitions qui se résument en cinq axes majeurs à savoir, l'agissement pour la croissance et la compétitivité, pour le développement des opérateurs économiques, pour le développement régional et la croissance à l'international des entreprises marocaines, pour le développement des compétences et de l'employabilité et enfin, pour une CGEM influente et proche de ses adhérents, rapporte le communiqué. Il y a lieu de rappeler que ce programme préliminaire sera enrichi par une tournée qui s'étale cette semaine sur deux jours (24 et 25 avril), notamment à Fès et Oujda, où les rencontres avec les différentes CGEM Région permettront aux adhérents de partager leurs préoccupations et leurs priorités en termes d'actions effectives à mettre en place. Il est aussi à rappeler que le verdict définitif sera prononcé le 22 mai prochain.