L'ONCF a démarré en février 2018 l'ultime série d'essais dynamiques sur l'ensemble des installations de la Ligne à Grande Vitesse préalablement mise sous tension le 6 janvier dernier. Ces essais visent à valider le matériel roulant et l'intégralité de son infrastructure, avec ses systèmes d'alimentation électrique, de signalisation, de télécommunications, et ses raccordements aux gares de Tanger et de Kenitra. Dans quelques semaines et dans le cadre de ces tests, un nouveau record de vitesse sera établi lors des essais dits de «survitesse», avec des allers/retours prévus à 352 km/h minimum pour éprouver l'ensemble du système au-delà de sa vitesse commerciale. Ainsi, le projet de Ligne à Grande Vitesse entre Tanger et Casablanca est en train de franchir les dernières étapes de validation de ses différentes composantes avant de passer à la phase de marches à blanc et de rodage de l'organisation prévue pour son exploitation. Depuis des années déjà, la préparation à l'exploitation mobilise les équipes et entités de l'ONCF pour recruter, former et accompagner ses cheminots dans les métiers de la conduite, la circulation, la vente, les services aux clients à bord des trains comme en gare, le contrôle et la sûreté, la maintenance de l'infrastructure et la maintenance des trains. Pour cela, de nouveaux référentiels et procédures sont élaborés et une nouvelle organisation opérationnelle est en train de voir le jour. L'offre commerciale est en cours de finalisation avec la mise en place d'une nouvelle politique de services, un nouveau plan de desserte et un nouveau système d'information voyageurs. L'homologation et la certification de tout le système de la ligne à grande vitesse sont également enclenchées et constituent la dernière ligne droite pour obtenir l'autorisation de mise en service commerciale. Aussi, tout l'ONCF est à pieds d'œuvre sur tous les chantiers de ce projet fédérateur qui implique l'ensemble des activités ferroviaires.