Grâce à l'initiative «Microsoft 4Afrika», lancée en 2013, plus de 160.000 enseignants marocains ont été formés aux TIC, en utilisant les produits Microsoft. Le Maroc a été bien servi par l'initiative «Microsoft 4Afrika». C'est du moins ce que l'on est tenté de dire au regard des chiffres mis en avant par Hicham Iraqi Houssaini, le patron de la filiale marocaine du géant américain. Lors d'une conférence de presse co-animée hier à Casablanca, avec la directrice régionale de «Microsoft 4Afrika», Amrote Abella, le directeur général de Microsoft Maroc a indiqué que cette initiative a permis de former et de certifier plus de 160.000 enseignants dans le royaume. Ces acteurs de l'enseignement ont été formés à l'usage des TIC dans l'apprentissage destiné aux élèves. «On peut être fiers au Maroc, car nous faisons partie des pionniers au niveau mondial dans ce domaine», se réjouit Hicham Iraqi Houssaini. Ces résultats, qui auraient davantage profité au milieu rural, ont été possibles grâce au partenariat entre le ministère de l'Education nationale et Microsoft. «Nous travaillons avec le ministère de l'Education nationale pour le lancement de la phase II, qui permettra de continuer le travail déjà commencé, mais cette fois-ci auprès des étudiants et des élèves. Nous allons commencer par le secondaire», poursuit le directeur général de Microsoft Maroc. Le Maroc distingué Cinq ans après son lancement, l'initiative «Microsoft 4Afrika» a également été déployée dans plusieurs villes et universités, notamment dans celles de Caddi Ayyad à Marrakech et de Mohammed V à Rabat. En outre, une cinquantaine de femmes a été formée aux technologies de Microsoft pour pouvoir monter leur propre entreprise, a ajouté le directeur général de Microsoft Maroc. Enfin, grâce à cette initiative, des startups basées au Technopark de Casablanca bénéficient gratuitement de logiciels et des services, en plus d'un support technologique. Autant de réalisations qui font dire à la directrice régionale de «Microsoft 4Afrika» que le royaume «fait partie des rares pays auxquels l'on pense automatiquement lorsque l'on parle de transformation digitale en Afrique». Pour Hicham Iraqi Houssaini, «l'objectif est certes d'accroître le taux de pénétration des nouvelles technologies, mais surtout d'enrichir le contenu afin de contribuer à avoir une croissance économique plus importante».