Lors de l'événement axé sur le thème «Pour une Planète sans Pollution», la Secrétaire d'Etat chargée du Développement durable a présenté les acquis des différents programmes de lutte contre la pollution lancés au Maroc. Les détails. Le Maroc a activement participé à la 3e Assemblée des Nations Unies sur l'Environnement (ANUE), qui s'est tenue du lundi 4 au mercredi 6 décembre 2017 à Nairobi, sous la présidence d'Uhuru Kenyata, président de la République du Kenya, Brigadier David Granger, président de la Guyane et Anthony Thomas Aquinas Carmona, président du Trinidad et Tobago. À cette occasion, Nezha El Ouafi, la Secrétaire d'Etat chargée du Développement durable et chef de la délégation marocaine a présenté les divers chantiers lancés par le Maroc pour réussir sa transition écologique. Lors du segment de haut niveau de cette année, la Secrétaire d'Etat a notamment fait une déclaration au cours de laquelle elle a rappelé l'engagement du Maroc et sa contribution à la dynamique mondiale pour la protection de l'environnement et la lutte contre la pollution qui s'est déclinée au niveau national à travers le lancement de plusieurs chantiers sur le plan stratégique, institutionnel, juridique et opérationnel. Elle a, à ce propos, évoqué la Stratégie nationale de développement durable (SNDD) qui ambitionne une transition vers une économie verte et inclusive d'ici 2030, à travers plusieurs mesures qui ont commencé à être déclinées sur le terrain. Par ailleurs, lors des travaux de la session, qui se sont déroulés sous le thème «Pour une Planète sans Pollution», Nezha El Ouafi a confirmé l'engagement du Maroc à faire face à la pollution à travers une forte implication dans la dynamique de mobilisation collective onusienne. Elle a, à cet effet, présenté les acquis des différents programmes de lutte contre la pollution lancés au Maroc, notamment : le Programme national de gestion et de valorisation des déchets, le Programme national d'assainissement liquide, le Programme de prévention de la pollution industrielle, le Programme national d'amélioration de la qualité de l'air ainsi que l'arsenal juridique qui a été renforcé par une loi interdisant la production et l'usage des sacs en plastique. À signaler que cette session a permis aux ministres et représentants de haut niveau de discuter des voies et moyens à mettre en œuvre pour accélérer la transition globale vers l'élimination des différentes formes de pollution (airs, sols, réseaux fluviaux...), des solutions pour le traitement des déchets et des produits chimiques et de définir le rôle que peut jouer le PNUE pour appuyer les pays membres à réaliser l'objectif d'une Planète sans Pollution. Cette session a également permis d'examiner l'état d'avancement de la mise en œuvre des décisions adoptées lors des précédentes sessions de l'ANUE et d'étudier les questions relatives à la politique et à la gouvernance internationale en matière d'environnement, notamment par rapport au thème choisi et de donner des orientations au PNUE pour l'élaboration du programme de travail 2018-2019. Rappelons que l'ANUE est un organe décisionnel universel sur l'environnement qui rassemble les 195 Etats membres des Nations Unies ainsi que les Etats observateurs, les entités du système des Nations Unies, des organisations intergouvernementales, des grands groupes et des parties prenantes. Elle permet à ces derniers de débattre des politiques visant à établir l'ordre du jour mondial de l'environnement, adopter des décisions stratégiques, fournir des orientations politiques et examiner le programme de travail et le budget du PNUE. L'ANUE se réunit chaque deux ans, et tient à chaque session, un segment de haut niveau