L'Union européenne a établi sa liste noire des paradis fiscaux et le Maroc n'y figure pas. Il y en a 17 et une quarantaine d'autres sous surveillance. Ont été retenus par les ministres européens des finances comme étant des paradis fiscaux les Samoa, les Samoa américaines, l'île de Guam, Bahreïn, Grenade, la Corée du Sud, Macao, les Îles Marshall, la Mongolie, la Namibie, les Palaos, Sainte-Lucie, Trinité-et-Tobago, la Tunisie, les Emirats arabes unis, le Panama et la Barbade. Les 28 Etats membres de l'Union européenne ont passé au crible 92 juridictions, incluant des Etats et des territoires situés en dehors de l'Union européenne. Ils les ont évalués à travers trois critères : (la transparence fiscale, l'équité fiscale et la mise en œuvre des mesures de l'OCDE contre l'érosion de la base imposable et le transfert des bénéfices (BEPS).) Le Maroc, pour sa part, a été approché cet été par le Conseil de l'Europe et a réitéré au terme des différents échanges sa volonté et sa détermination à coopérer avec les experts européens pour faire valoir son attachement profond aux principes de bonne gouvernance fiscale.