Saâd Eddine El Othmani, le chef du gouvernement a présidé la première rencontre du dialogue social. L'entame de ces rencontres a vu la participation de 4 centrales syndicales les plus représentatifs et la CGEM. S'exprimant à cette occasion, El Othmani a souligné l'importance du dialogue social, «un outil capital» pour tisser une relation de coopération avec les partenaires économiques. Le chef du gouvernement a appelé les partenaires socio-économiques à œuvrer pour bâtir une vision future d'une relation basée sur un pacte social d'un accord définissant les engagements de l'administration dans le cadre d'un partenariat. Le secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT), Miloud Moukharik est allé droit au but pour dire que «l'UMT s'attend à ce que le gouvernement apporte des réponses claires et aux revendications de la classe ouvrière», notamment «l'augmentation des salaires, des pensions et du SMIG et la protection des libertés syndicales». Pour sa part, le secrétaire général adjoint de la Confédération démocratique du travail (CDT), Abdelkader Zair, a appelé le gouvernement à répondre aux questions inhérentes aux libertés syndicales et aux affaires sociales dont l'enseignement et le transport. Quant au secrétaire général de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), Mayara Enâam, il a appelé à la baisse de l'impôt sur le revenu (IR) et à garantir l'ensemble des libertés syndicales. De son côté, le secrétaire général de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), Abdelilah Halouti, a exhorté le gouvernement à répondre aux revendications des centrales syndicales en vue de transcender «la tension qui prévaut dans la fonction publique et le secteur public». La présidente de la CGEM, Meriem Bensalah Chaqroun, a souligné que le secteur privé au Maroc crée 92% des opportunités d'emploi tout en insistant pour que la CGEM prenne part au premier round avec un dossier revendicatif axé sur l'amendement du Code du travail et la promulgation d'une nouvelle loi sur la grève. Ont pris part à cette rencontre le ministre d'Etat chargé des droits de l'homme, Mustapha Ramid, le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Boussaïd, le ministre du Travail et de l'insertion professionnelle, Mohamed Yatim, le ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Hassad et le ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la fonction publique, Mohamed Ben Abdelkader.