Le «Global Tobacco and Nicotine Forum», qui se déroule à New York les 13 et 14 septembre, réunit les plus importants industriels du tabac au monde ainsi que les autorités de contrôle et de régulation, notamment le puissant américain Food and Drug Administration (FDA). L'objectif étant la réflexion autour des méthodes les plus efficaces de réduction de nicotine et l'élaboration de solution éradiquant la combustion. Il est aujourd'hui scientifiquement établi que si la nicotine n'est pas sans risque, c'est plutôt l'effet de combustion qui génère des composantes cancérogènes dans le corps, devenues la première cause du cancer du poumon et des maladies cardio-vasculaires. Les professionnels, les autorités de régulation et les associations de protection des consommateurs ont d'emblée convergé vers des solutions alternatives sans combustion. Philip Morris a pris de l'avance sur ce registre puisqu'il a déjà produit le «tabac chauffé», déjà commercialisé dans 28 pays, qui repose sur un dispositif dénommé iQOS. Il s'agit d'un petit appareil électronique qui chauffe la cigarette sans jamais atteindre le niveau de combustion, ce qui réduit drastiquement les composantes toxiques du tabac. Autre inquiétude des conférenciers, les marchés parallèles et la commercialisation illicite de tabacs fabriqués au mépris des standards de qualité et de dosage dans la combustion de la nicotine, ce qui détériore davantage la santé des fumeurs.