Le scrutin de ce 25 novembre ressemble, à quelques exceptions près, à celui de 2007, puisqu'il se fera au scrutin de liste à un tour et à la représentation proportionnelle au plus fort reste. 395 sièges sont à pourvoir dont 305 à travers les 92 circonscriptions électorales que compte le pays selon le nouveau découpage. Le reste sera pourvu selon les deux listes nationales, celles pour les jeunes avec 30 sièges et les 60 autres restants réservés aux femmes. Si pour les listes locales, l'avantage est donné aux «grands partis», avec un seuil d'éligibilité fixé à 6%, pour les listes nationales, ce sont les «petits partis» qui tirent profit, puisque le seuil électoral a été fixé à ce niveau à 3%. Notons également que selon les dispositions de la loi électorale, le système de liste est dit «fermé», ce qui signifie que les candidats seront déclarés élus selon l'ordre fixé par chaque parti en fonction des sièges qu'il aura remportés au niveau de chaque circonscription, ce qui avantage, d'office, les têtes de listes. Selon un candidat que nous avons approché, certains candidats qui figurent en tête de liste ont trouvé l'astuce de faire croire à leurs seconds qu'ils seront, éventuellement, nommés ministres pour les encourager à plus d'engagement dans la campagne en leur faisant miroiter la possibilité de leur succéder au Parlement. Surtout que le nombre de sièges varie de 6 à 2 pour certaines circonscriptions. Comme quoi, en politique, les coups bas sont permis même au sein de la même famille.