À l'issue de discussions entre Mohamed Ben Abdelkader, ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et le SG de l'OCDE, de nouvelles perspectives s'ouvrent au partenariat. Le renouvellement du programme-pays signé en juin 2015 avec le Maroc pour une période de deux ans est en perspective. Le Maroc veut hisser le niveau de son partenariat avec l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Cette dernière, est-il besoin de le rappeler, a pour mission de promouvoir les politiques à même d'améliorer le bien-être économique et social dans le monde. L'Organisation est une sorte d'Agora permettant un partage d'expériences et la recherche de solutions pour des problèmes communs. Le royaume de son côté est un partenaire de choix pour cette structure transnationale qui s'érige en réel baromètre de l'évolution économique et social d'un pays sur la base de critères clairs et transparents. C'est ainqi que mardi dernier à Paris, Mohamed Ben Abdelkader (photo), ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la fonction publique a mis en exergue la volonté du Maroc de promouvoir son statut au sein du comité de la gouvernance publique de l'OCDE. Justement, cette orientation part d'un soubassement déjà fort étant donné que le royaume est membre observateur très actif au sein de ce comité et participe régulièrement à ses réunions. À l'issue d'entretiens fructueux avec le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, Mohamed Ben Abdelkader a souligné que le Maroc prétend au statut de pays associé au sein dudit comité, ce qui représente un niveau plus distingué que celui d'observateur avec tous les avantages en image et en efficacité des politiques publiques que cela sous-tend. Ainsi, les procédures seront illico mises en branle pour acquérir le statut de pays associé. En effet, à travers ses différents rapports, l'OCDE considère le Maroc comme un pays modèle dans la région MENA et en Afrique. Perspectives prometteuses La coopération est vouée à un avenir prometteur pour notamment requinquer le chantier de réforme de l'administration et de la gouvernance au Maroc. Par ailleurs, les discussions ont également porté sur le renouvellement du programme-pays signé en juin 2015 avec le Maroc pour une période de deux ans. Objectif, soutenir le plan de réformes dans lequel le royaume s'est engagé et qui est qualifié de positif. Le ministre s'est également entretenu avec le directeur de la gouvernance publique à l'OCDE, Rolf Alter autour de la coopération dans le cadre du programme de gouvernance MENA-OCDE. Il s'agit précisément de deux projets phares, à savoir «Voix citoyenne au Maroc» et «Soutenir le gouvernement ouvert et les réformes anti-corruption pour renforcer la confiance dans l'administration au Maroc». Il faut signaler par ailleurs que cette collaboration bénéficie des contributions financières du gouvernement de l'Allemagne et du Fonds de transition du partenariat G7 de Deauville. Sa finalité est d'aider le ministère chargé de la Réforme de l'administration et de la fonction publique à élaborer, mettre en œuvre et communiquer autour des réformes du secteur public centrées sur le citoyen.