Une massive vague de cyberattaques rappelant le mode d'action du virus WannaCry en mai dernier a frappé ce mardi 27 juin simultanément des entités majeures en Ukraine, en Russie et d'autres pays à travers le monde. Cette nouvelle attaque a perturbé le fonctionnement des banques, des aéroports et des entreprises dans plusieurs pays d'Europe. Le fonctionnement de la centrale nucléaire de Tchernobyl serait, par exemple, affecté par ces attaques. Aucun lien officiel n'a entre ces différentes attaques, apparemment simultanées, mais des informations rapportées par plusieurs entreprises faisaient état d'un virus faisant apparaître une demande de rançon de 300 dollars sur l'écran de leurs ordinateurs. A cause de cette attaque, les passagers du métro de Kiev ne pouvaient pas payer par carte bancaire, les panneaux d'affichage de l'aéroport de Kiev ne fonctionnaient plus et des banques ukrainiennes devaient mettre en pause certains des services proposés à leurs clients. Cette attaque a utilisé le virus Petya.A, un « ransomware » (un rançongiciel), a affirmé l'entreprise ukrainienne Novaïa Potchta, qui « est temporairement dans l'incapacité de fournir des services à ses clients ». Le 12 mai, le virus « Wannacry » avait affecté des centaines de milliers d'ordinateurs dans le monde entier, paralysant notamment les services de santé britanniques et des usines du constructeur automobile français Renault. Ses auteurs réclamaient une rançon pour débloquer les appareils.