Selon un rapport de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), trois des quatre soldats enlevés hier ont été retrouvés morts quelques heures après l'attaque de Bangassou. Un soldat reste néanmoins porté disparu. Un hélicoptère et une troupe de Casques bleus sont partis à sa recherche ce matin. Les huit blessés ont été rapatriés jusqu'à la capitale de Bangui, où ils ont été soignés correctement. Leur pronostic vital n'est plus engagé. La mission a par ailleurs précisé que lors de l'attaque, huit éléments anti-Balakas ont également été tués et plusieurs autres blessés. Le rapport de l'ONU indique que le soldat tué est Cambodgien et que sept des huit soldats blessés durant l'attaque étaient Marocains. Par ailleurs, alors que le rapport renseignait 3 Marocains et un Cambodgien enlevés durant l'attaque, l'identité et la nationalité de celui dont l'organisation internationale ignore encore tout de son sort n'ont pas encore été communiquées, tout comme celles des trois soldats retrouvés morts après l'attaque. La MINUSCA a qualifié l'attaque d'«odieuse», perpétrée contre des soldats «dont la présence sur le sol centrafricain n'a d'autres objectifs que d'aider le pays à protéger les populations et permettre à la Centrafrique de sortir de l'engrenage de la violence causée par les groupes armés».