Langue amazighe: formation de plus de 3.000 enseignants du primaire en classe bilingue    Soulaiman Raissouni, diffamateur malgré lui    Changement climatique : Le Maroc à la croisée des chemins    Crystal Palace : Un retour gagnant pour Chadi Riad en FA Cup    Photos des Kurdes des YPG avec le Polisario : le régime algérien dans la ligne de mire et ses contradictions dévoilent ses véritables intentions envers Ankara    Prix Prince Claus Seed. Ouverture des candidatures    Hespress Fr félicite tous ses fidèles lecteurs pour la nouvelle année amazighe    Le gouvernement se prononce sur l'augmentation du prix du gaz butane    Au Parlement, Fouzi Lekjaâ détaille les contours de l'amnistie fiscale et les réformes en cours    Un nouveau pas sur la voie de la consolidation de la décentralisation de la formation policière    Les jours du «groupe d'étude sur le Sahara occidental» dans l'Assemblée nationale française sont désormais comptés    Ferhat Mehenni écrit : "La gauche française protège-t-elle le régime algérien criminel ?"    Appel à Films: la 16e Edition du Festival Issni N'Ourgh International du Film Amazighe    « La terre et l'identité en fête » : un hymne à l'économie du savoir et de l'industrie culturelle    Le nouvel an amazigh : un symbole d'unité nationale et de diversité culturelle.    Wanted by Turkey, Turkish national arrested upon arrival in Morocco    Langue amazighe : Formation de plus de 3.000 enseignants du primaire en classe bilingue    Optique : le secteur gangrené par l'informel    Morocco tops Spain's fresh fruit and vegetable imports from outside the EU in 2024    Le groupe d'amitié parlementaire France-Maroc offert en cadeau au RN    La France envisage de réviser l'accord de 2013 avec l'Algérie...    Golf: voici les dates de la 49ème édition du Trophée Hassan II et la 28ème édition de la Coupe Lalla Meryem    Benkirane : «Le Sahara oriental est marocain»    Véhicules électriques : le Maroc, acteur clé des futurs échanges avec l'Europe    Yassine Adnan : Le Festival du livre anglais de Marrakech, une promotion du tourisme culturel    Midelt: Suspension d'un Caïd, suite à l'ouverture d'une enquête judiciaire, pour son implication présumée dans une affaire de corruption (ministère de l'Intérieur)    France-Algérie : l'enlisement diplomatique    La transformation du marché mondial du travail touchera 22 % des emplois d'ici 2030    Le gouvernement transmet (enfin) le projet de réforme de la procédure pénale au Parlement    Les jeunes prodiges de l'Académie Mohammed VI s'imposent en Ligue 1    Amrabat, Moufi, Mendyl, Benabid... Le WAC sur plusieurs fronts !    Zakaria Aboukhlal se rapproche de la Premier League !    Une joie immense pour toute une génération !    Moudawana : Le PJD appelle à préserver la sacralité de la famille marocaine    Ports situés sur la Méditerranée: Baisse de 17% des débarquements de pêche en 2024    Automobile : Stellantis finalise l'acquisition de Sopriam    Akhannouch : "Le gouvernement engagé en faveur du renforcement de la mise en oeuvre du caractère officiel de la langue amazighe "    Incendies en Californie : l'Ambassade du Royaume appelle les Marocains à la vigilance    Interview-Walter Salles : « Le cinéma porte un regard unique sur l'humanité et ses multiples facettes »    CCAF/ Phase de poules: Récapitulatif avant la dernière journée    Amnistie sur le cash : Vers la fin de l'impunité fiscale ? [INTEGRAL]    Accord de défense avec l'Azerbaïdjan : Quelle plus-value pour les Forces Armées Royales ?    Météo : Vague de froid prévue de mardi à vendredi    Parlement : les Chambres professionnelles ajustent leurs listes électorales    Croissance économique : le PIB national devrait atteindre 3,2% en 2025    Xi Jinping souligne la nécessité de gagner la bataille décisive, prolongée et globale contre la corruption    La croissance économique en hausse de 3% au Maroc au 4è trimestre 2024    Botola : Résultats et classement à l'issue d'une 18è journée tronquée    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Entreprenariat féminin : Comment briser le plafond de verre ?
Publié dans Les ECO le 06 - 03 - 2017

L'entreprenariat au Maroc demeure majoritairement masculin. Un constat déploré lors de la deuxième édition du SEWI, organisée par l'AFEM, vendredi dernier à Rabat.
L'entreprenariat féminin n'a pas encore atteint le niveau escompté au Maroc. La situation actuelle demeure en deçà des aspirations, selon la ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, Bassima El Hakkaoui, qui s'exprimait lors de l'édition du South Economic Women Initiative, organisée vendredi dernier par l'Association des femmes chefs d'entreprises du Maroc, sur le thème : «Entreprendre demain, les clés de réussite». Le choix de ce sujet n'est pas fortuit. La présidente de l'AFEM, Asmaâ Morine Azzouzi, estime que l'idée est d'identifier les voies et prérequis qui mènent vers les business models d'avenir permettant aux entrepreneurs de percer, grandir et durer.
À ce titre, l'enjeu de la digitalisation est de taille. «L'entreprise de demain sera complètement connectée, voire virtuelle», précise Asmaâ Morine. Tout entrepreneur, qu'il soit homme ou femme, est appelé à prendre en considération cette donne. Le vice-président de l'Asmex, Mohamed H'midouch, abonde dans la même veine, indiquant que l'entreprise au Maroc doit construire son avenir dans le digital. Le message est, ainsi, on ne peut plus clair. Outre ce point déterminant, la promotion de l'entreprenariat féminin, qui est un levier de croissance, passe par la lutte contre plusieurs obstacles persistants. Le Conseil économique, social et environnemental a déjà soulevé plusieurs contraintes.
Le CESE a pointé un secteur d'activité limité par l'accès au financement et dominé par l'auto-emploi. Le nombre de femmes marocaines entrepreneures, possédant ou dirigeant une société, se situe entre 9.000 à 10.000, soit seulement 10% du nombre total des entrepreneurs. Sur le plan du financement, des efforts ont été entrepris au cours des dernières années pour booster l'entreprenariat féminin à travers notamment les microcrédits et le soutien de l'Initiative nationale pour le développement humain aux activités génératrices de revenu. Néanmoins, il reste beaucoup à faire en la matière. L'accès des femmes au financement est considéré comme l'un des principaux freins à l'entreprenariat féminin. Le taux de bancarisation des femmes est inférieur à 30% et enregistre un écart de plus de 25%, par rapport à celui des hommes. 50% des entreprises féminines sont autofinancées et seulement un tiers du financement provient des ressources externes. Le développement du monitoring dans l'entreprenariat s'avère une nécessité car il n'est pas développé au Maroc, alors qu'il a permis dans d'autres pays d'atteindre des résultats très intéressants en matière de développement d'entreprises de femmes.
À ce niveau, l'AFEM qui a été constituée en 2000 essaie de soutenir la femme dans sa volonté d'entreprendre et l'accompagner dans l'amélioration de la performance de son entreprise. D'autres acteurs sont appelés à s'impliquer dans la promotion de l'entreprenariat féminin à commencer par les pouvoirs publics. Par ailleurs, la sensibilisation est un élément important pour vaincre les facteurs sociaux et culturels et les mentalités archaïques qui empêchent les femmes de s'épanouir dans ce domaine. Une enquête du Haut-commissariat au Plan a relevé que seul un tiers de l'échantillon estimait que «les femmes gèrent les entreprises aussi bien que les hommes». À cela s'ajoute, la marge de manœuvre limitée des femmes à cause de leur statut social. Le CESE note que les femmes elles-mêmes, à cause de leurs engagements familiaux, ne trouvent pas suffisamment de temps et d'opportunités pour développer des réseaux et faire le lobbying indispensable à la création et le développement des entreprises.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.